Résumé
thumb|150px|Yeux composés d’Aeshna cyanea (vus de dessus). thumb|150px|Yeux d'un fourmilion. Un œil composé, ou œil à facettes, est constitué d'un ensemble de récepteurs sensibles à la lumière qui sont appelés des ommatidies. Il s'agit en général d'un attribut des arthropodes. Chez les crustacés, l'œil composé peut être pédonculé (crabes) alors que celui des insectes ne l'est jamais. Les yeux composés ont évolué il y a très longtemps. On en trouve sur les premiers arthropodes présents dans les schistes de Burgess, tels Anomalocaris, ou sur les trilobites. Les animaux actuels possèdent généralement une paire d'yeux composés, mais l'espèce fossile Opabinia semble en avoir possédé un nombre impair (cinq). vignette|150px|Oeil composé d'un chrysopidae. Les insectes possèdent deux yeux composés positionnés de chaque côté de la tête parfois orientés vers le sol ou protégé du soleil par un casque (comme chez la luciole ou d'autres insectes nocturnes). L'acuité visuelle et les limites de la vision permise par cette structure oculaire font l'objet d'études et de modélisations. Les yeux composés occupent une surface et un volume très variable selon les espèces, et sans rapport direct avec la taille de l'animal. Ils peuvent être nettement séparés l'un de l'autre ou au contraire être jointifs. Ils sont formés par la juxtaposition de plusieurs centaines (jusqu'à chez certains coléoptères) d'yeux simples appelés « ommatidies ». Cela donne à l'insecte un champ de vision très large. L'œil est en outre velu chez certaines espèces, avec des poils qui jouent un rôle encore mal compris. Certaines espèces ou ordres possèdent en plus des yeux composés des yeux simples ou « ocelles ». Chez d'autres espèces, La cornée peut être sophistiquée (par exemple chez certains insectes qui sont à la fois subaquatiques et aériens comme les notonectes ou les dytiques). Une pseudopupille permet à de nombreux crustacés et insectes de disposer d'une meilleure acuité visuelle selon la luminosité ambiante, a priori en fonction du rythme nycthéméral, commandé par le cycle hormonal et l'horloge biologique interne de l'animal, susceptible d'être déréglée par des sources d'éclairage artificiel.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.