Olivier Costa de Beauregard ( à Paris - à Poitiers) est un physicien français. Il a d'abord été ingénieur de recherche à la Société nationale de constructions aéronautiques du Sud-Est (SNCASE). À sa démobilisation, en 1940, il entre au CNRS, dans la section de physique théorique. Sa thèse de doctorat, soutenue en 1943, porte sur la théorie de l'électron de Dirac. En 1971, il est nommé directeur de recherche au CNRS. Il a fait partie de l'équipe de Louis de Broglie et a consacré ses recherches à différents aspects des théories de la relativité et de la mécanique quantique.
Il est issu de la famille Costa de Beauregard, très ancienne famille noble, d'origine génoise puis savoyarde.
Dès la rédaction de sa thèse, il a réfléchi sur le problème ardu des relations entre les deux grandes théories — la relativité, et la mécanique quantique. Il publie de nombreux articles sur l'effet inertiel de spin, qui sera mis en évidence par l'expérience de Christian Imbert à l'Institut d'optique. À partir des années 1970, en relation avec Bernard d'Espagnat, Bell et , il suggère à Christain Imbert, jeune professeur à l'Institut d'Optique, de proposer à Alain Aspect de faire une expérience de test des inégalités de Bell, afin de résoudre le conflit entre les expériences de Berkeley (Clauser et Freedman) et celles d'Harvard (Holt et Pipkin). Après la décision d'Aspect de faire une expérience différente, avec polariseurs variables (expérience d'Aspect), il propose une interprétation des prédictions quantiques alternative à celle de non-localité énoncée par Bernard d'Espagnat.
Pour Costa de Beauregard, les phénomènes parapsychologiques, tels que la psychokinèse, la télépathie et la précognition trouvent leur explication dans son principe de la causalité rétrograde, le seul permettant, d'après lui, de penser le paradoxe EPR et de rendre compte des diverses variantes de l'expérience d'Aspect.