Givrins () est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon.
La commune se trouve au pied du Jura, près de la rive gauche du ruisseau la Colline, à au nord-nord-ouest de Nyon. Elle domine une petite combe.
Le territoire de Givrins s'étend sur . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives .
Le nom de la commune, qui se prononce , dérive d’un nom de personne latin, Gabrius ou Gaberius, et du suffixe toponymique latin -ānum. Il signifie donc domaine de Gabrius ou Gaberius.
La première occurrence écrite du toponyme remonte à environ 1087, sous la forme de Givriacus.
Les habitants de la commune se nomment les Givrinois.
Ils sont surnommés les Copons, du nom du panier où le boulanger met sa pâte, qui rappellerait la forme du dôme de la tour de l'horloge.
Les armes de cette commune sont figurées par un sapin vert qui s'élève d'une montagne à trois sommets, verte aussi. Ces armes d'après le calendrier historique vaudois de 1920, dateraient du . Ces armes sont probablement inspirées d'un ancien sceau communal dont on trouve une trace dans un acte de reconnaissance de bourgeoisie du .
La commune compte des vestiges d'établissements romains et des nécropoles du Haut Moyen Âge. Elle fait partie à l'époque médiévale de la seigneurie de Genolier. En 1685, le village appartient aux Quisard et forme alors une seigneurie du bailliage de Nyon, régie par un conseil de douze membres.
De 1435 au , la commune acquiert des montagnes et des forêts. Leur exploitation et le commerce du bois sont une source importante de revenus.
Une gare est inaugurée en 1916 sur la ligne Nyon-Saint-Cergue.
L’église protestante Notre-Dame (Rue du Temple 2) a été bâtie en 1964 par l’architecte Marcel Auclair .
Précédemment, Givrins était rattachée à la paroisse de Vich puis dès 1834 à la paroisse de Duillier. En 1840, elle est rattachée à la paroisse de Genolier qu'elle quittera à la suite de la construction de son propre temple.