L'éducation reste un objectif de première importance pour les gouvernements successifs, car la population est extrêmement jeune. Le gouvernement sénégalais en partie le système éducatif. Plusieurs écoles et universités privées ont vu le jour. . vignette|droite|Une école coranique à Touba. Lors de la Conférence de Berlin, en 1886 et 1887, les pays européens se sont partagé le continent africain et ont dédié l'actuel pays du Sénégal et une grande partie de l’Afrique occidentale à la France.Le 20 juin 1960, ce pays est devenu indépendant, mais il reste tout de même au sein de l’Union française. Conséquemment, le Sénégal a opté pour le français comme langue officielle.Toutefois, quelques autres langues ont gardé un statut de langues nationales : le wolof, le sereer, le pulaar, le jola, le malinké et le soninké. Même si le français fait partie des principales langues parlées par seulement 12,7% de la population sénégalaise en 2013, elle est toutefois présente dans leur système d’éducation. De plus, malgré la colonisation, l’école traditionnelle y est encore présente, mais est combinée à celle des colonisateurs. En effet, il a été décrété dans la Constitution de 1963 que la liberté d’éducation est permise : « Chacun a le droit de s’instruire (...). Il est pourvu à l’éducation de la jeunesse par des écoles publiques. Les institutions et les communautés religieuses sont également reconnues comme moyen d’éducation. » La Loi du rend la scolarité obligatoire pour tous les enfants des deux sexes âgés de six à seize ans. Cette scolarité obligatoire, selon la loi, est assurée gratuitement au sein des établissements publics d’enseignement. Sur la période 2014-2018, le taux brut de préscolarisation (TBPS) a connu une hausse en passant de 15,2 % en 2013 à 17,5 % en 2017. Le pourcentage d’éducateurs formés et certifiés est passé de 23,42 % en 2013 à 31,09 % en 2017. L’indice de parité est resté favorable aux filles en évoluant de 1,11 à 1,16.