Le Parti Liberté et Refondation (en espagnol: Partido Libertad y Refundación; Libre) est un parti politique hondurien de gauche qui cherche à rompre avec le bipartisme historique que maintiennent les partis traditionnels du pays, à savoir le Parti national du Honduras et le Parti libéral du Honduras et qui vise un nouveau modèle de l'État hondurien. Ce parti est né de la crise politique au Honduras de 2009, au cours de laquelle il y a eu un coup d'État contre le président constitutionnel de l'époque, Manuel Zelaya Rosales. À son retour au pays, Zelaya et ses associés s'unissent et se consolident en tant que septième parti politique enregistré dans le pays, participant pour la première fois aux élections générales de 2013 et dans lesquelles, ils ont fait preuve d'une large acceptation par la population et sont devenus la deuxième institution politique la plus importante du Honduras après le Parti national. En vue des élections générales de 2017, le Parti Liberté et Refondation s'est joint à une alliance avec le Parti de l'innovation et de l'unité en y présentant Salvador Nasralla comme candidat à la présidentielle. C'est toutefois lors des élections générales de 2021 et avec la candidature de Xiomara Castro que le parti réussit à remporter la présidence du pays et rompre ainsi avec le bipartisme qui caractérisait le Honduras depuis plus de 120 ans. Le matin du , Manuel Zelaya, alors président de la République du Honduras, fait l'objet d'un coup d'État et est ensuite expatrié au Costa Rica par les forces armées. En réponse à cette action, des partisans du président déchu ainsi que certains secteurs de la société civile ayant rejeté le coup d'État, ont rapidement fondé le Front national contre la déposition présidentielle, une organisation citoyenne qui exige la restitution de Zelaya au pouvoir. En 2010, lorsque ce n'était plus possible (à la fin du mandat de Zelaya), il est rebaptisé le Front national de résistance populaire. C'est de cette organisation que sera issu le Parti Liberté et Refondation.