Le droit à mourir, droit de mourir ou droit à la mort est un concept éthique et juridique qui soutient la liberté d'un être humain de mettre fin à sa vie ou de se soumettre à l'euthanasie volontaire. On fait généralement référence à la détention de ce droit par des personnes atteintes d'une maladie terminale ou sans volonté de continuer à vivre, à qui l'on peut permettre de mettre fin à leur propre vie, de refuser un traitement prolongeant leur vie ou d'avoir recours au suicide assisté ou à l'euthanasie. La question de qui devrait pouvoir exercer ce droit est souvent centrale dans le débat.
Certains universitaires et philosophes, comme David Benatar, abordent ce débat en termes d'antinatalisme. Étant donné que les êtres humains n'ont pas le pouvoir d'agir lors de leur naissance, personne ne devrait avoir autorité sur la décision d'une personne de continuer à vivre ou de mourir.
Les défenseurs du droit de mourir le lient souvent à l'idée que le corps et la vie d'une personne appartiennent uniquement à elle-même et qu'elle doit pouvoir en disposer comme bon lui semble, en comprenant que le droit à la vie n'implique pas un devoir ou une obligation de vivre. Cependant, un intérêt légitime de l'État visant à prévenir les suicides irrationnels est généralement opposé. Par exemple, Avital Pilpel et Lawrence Amsel considèrent:
Les positions religieuses sur le suicide varient, allant des pratiques hindouistes et jainistes de suicide non violent par le jeûne (prayopavesa et salekana, respectivement) à la considération du suicide comme un péché grave, comme dans le catholicisme.
La préservation de la vie et la valeur de la vie ont conduit à de nombreux progrès médicaux dans le traitement des patients. De nouveaux dispositifs et le développement des soins palliatifs ont permis de vivre plus longtemps qu'auparavant, y compris dans les cas d'inconscience ou d'état végétatif. Cependant, le développement de la technologie médicale a également ouvert le débat sur la qualité de vie d'un patient lorsqu'il n'est plus conscient, lorsqu'on prolonge inutilement sa vie ou lorsqu'il est en agonie physique ou émotionnelle.
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Le suicide (du latin « », terme composé du préfixe « » signifiant , et du verbe « » signifiant ) est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. À l'échelle mondiale, plus de 800 000 personnes se suicident chaque année, dont environ 3 sur 10 par ingestion intentionnelle de pesticides. C'est, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la treizième cause de mortalité dans le monde, tous âges compris, et parmi les premières causes de mortalité chez les jeunes.
vignette|300px|En tant qu'initiative de prévention du suicide, ce signe posé sur le pont du Golden Gate indique un téléphone spécial, disponible sur le pont lui-même, avec lequel les personnes envisageant le suicide peuvent se connecter à un téléphone rouge. La prévention du suicide est un terme qui désigne les efforts mis en place par des gouvernements, associations ou individus dans l'objectif de réduire le nombre ou l'incidence des suicides.
Le Santhara — appelé aussi Sallekhana — est une pratique du jaïnisme qui consiste à mourir par suite du jeûne. Cette pratique est actuellement controversée en Inde car assimilée au suicide. Une pratique similaire existe dans l'hindouisme : le . vignette|Acharya Shantisagar, mort le 18 septembre 1955 (à 83 ans), après avoir observé le vœu de sallekhana. Le santhara s'adresse aux personnes en fin de vie ou aux personnes ayant atteint un très haut niveau de réalisation, un des derniers stades donnés par les gunasthanas.