Claude Dubar, né le à Lille et mort le à , est un sociologue français. Claude Dubar est issu d'une famille ouvrière d’origine rurale du Nord de la France. Au lycée, il est membre de la Jeunesse étudiante chrétienne et exerce des responsabilités nationales. Il sera membre de l'UNEF pendant ses études supérieures. Après le bac, il poursuit des études de mathématiques en classe préparatoire au Lycée Faidherbe à Lille. Il se réoriente ensuite : il devient assistant en sociologie à l'Université des Sciences et Techniques de Lille en 1967 et obtient l'agrégation de philosophie l'année suivante. En 1970 il soutient sa thèse de doctorat en sociologie à Paris-VIII : « Idéologie et choix professionnels des éducateurs spécialisés » sous la direction de Paul de Gaudemar avec un jury composé notamment de François Isambert et Jean-Claude Passeron. Entre 1970 et 1973 il réalise son service national en tant que coopérant à Beyrouth, au Liban. Il enseigne les méthodes d'enquête à des étudiants libanais et réalise une recherche dans ce cadre, publiée en 1976 avec Salim Nasr : Les Classes sociales au Liban. À son retour il intègre le CNRS, il deviendra maître de conférences à l'Université Lille I quelques années plus tard, en 1977. En 1973, il entre au CNRS, puis devient maître‐assistant à l’Institut de sociologie de Lille. Il rédige une thèse de doctorat d'État sur les évolutions de la formation professionnelle, sous la direction de Raymond Boudon. De 1973 à 1983 il est membre du Parti Communiste Français. En 1988, il intègre le Centre d'études et de recherches sur les qualifications à Paris dont les thèmes de recherche épousent les siens : entre autres, la sociologie des relations entre éducation et travail et surtout la sociologie des identités professionnelles. À partir de 1993, il est professeur de sociologie à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Au cœur des travaux de Claude Dubar se trouvent les identités professionnelles.