La ménométrorragie est un saignement de l’utérus qui n’est pas causé par une tumeur, une infection ou une grossesse. C'est l'association des saignements abondantes au moment des règles et en dehors de celles-ci (c'est-à-dire l'association de la ménorragie et la métrorragie).
Elle se produit habituellement chez les femmes qui entament leur période reproductive ou qui l’achèvent, donc moins de vingt ans ou plus de 45. Ce diagnostic est posé quand toute autre cause n’est pas pertinente. On constate la ménométrorragie chez les femmes qui souffrent du syndrome de Stein-Leventhal (kystes aux ovaires), également appelé syndrome des ovaires polykystiques.
Les femmes qui sont en dialyse ou qui utilisent un moyen de contraception intra-utérin peuvent avoir des règles abondantes et prolongées.
La ménométrorragie s’apparente donc aux autres saignements utérins : ménorragie (hyperménorrhée, c'est-à-dire règles très abondantes), métrorragie (hémorragie utérine), polyménorrée (règles trop fréquentes).
Le diagnostic est tout d'abord différentiel.
Contenu de l'interrogatoire
Durée et la fréquence des règles, et si elles sont ou non abondantes, avec présence ou non de caillots, la durée du problème etc.
Type de contraceptifs utilisés, prise de médicaments, opération subie.
Élimination des causes possible
Le diagnostic de la ménométrorragie demande généralement du temps en raison du nombre de tests à effectuer.
Une pseudo-ménométrorragie peut être le signe d'une pollakiménorrhée ou tachyménorrhée : Les règles surviennent de façon anarchique, de durée et d'abondance variables.
La ménorragie peut être un signe de ménométrorragie. Elle peut être causée par : un déséquilibre hormonal, des tumeurs près de l’utérus, une infection, des polypes ou un cancer, une endométriose, une hypothyroïdie, des problèmes de coagulation du sang (ce qui est très rare), un Lupus, une maladie grave du foie, des reins, une chimiothérapie, l'utilisation de stéroïdes, etc.