Les statistiques au baseball font partie intégrante du jeu. Elles sont très importantes pour résumer et évaluer les performances d'un joueur. Les joueurs de positions (offensif et défensif) et les lanceurs ont leurs statistiques particulières. Bien qu'extrêmement nombreuses, quelques-unes suffisent à la compréhension du jeu.
Ce qui suit comprend les statistiques qui demandent des calculs. Les coups sûrs, les coups de circuits, les retraits au bâton ne sont qu'additionnés.
Pour qu'un frappeur soit crédité d'une présence officielle, une des situations ne doit pas survenir :
but sur balles ;
atteint d'un tir ;
sacrifice (par un amorti ou un ballon) ;
obstruction (du receveur, habituellement) ;
la manche prend fin pendant la présence (un coureur est retiré, ce frappeur recommencera son tour au début de la prochaine manche) ;
le frappeur est remplacé par un autre frappeur (si le compte montre deux prises et que le substitut est retiré sur trois prises, le premier frappeur hérite du retrait).
On calcule donc le nombre de présences totales ainsi :
Présences officielles + buts sur balles + atteint d'un tir + obstruction défensive + coups sacrifices + ballons sacrifices.
Les statistiques les plus courantes en offensive sont la moyenne au bâton, le pourcentage de présences sur les buts, le total des buts, le pourcentage de puissance, le ratio de circuit et le ratio de retrait de bâton.
La moyenne au bâton indique le nombre de fois qu'un frappeur atteint les buts avec un coup sûr. Elle est écrite en anglais avec un point (.301) mais en français avec une virgule et un zéro (0,301). Une moyenne supérieure à 0,300 est considéré comme excellente. Seulement 7 joueurs actifs ont une moyenne au bâton en carrière supérieure à 0,300.
Au baseball majeur, pour qu'un frappeur soit éligible à la course à la meilleure moyenne, il doit avoir 3,1 présences officielles par match jouées par l'équipe. Si l'équipe joue un calendrier complet (162 parties), le frappeur doit donc avoir 502 présences.
(Coups sûrs) divisé par (Présences officielles au bâton).