Concept

Typex

Résumé
droite|vignette|320px|Typex sans sa coque, ce modèle 23 est apparu par la suite et comporte deux tableaux de branchement. Typex (aussi nommée « Type X » ou « TypeX ») était une machine de chiffrement britannique mise en service en 1937. Il s'agissait d'une variante commerciale d'Enigma avec des modifications destinées à augmenter la sécurité. Cette machine était initialement appelée « RAF Enigma with Type X attachments ». Dans les années 1920, le gouvernement britannique cherchait une solution de remplacement pour leur système de chiffrement de type dictionnaire qui était peu sécurisé et qui, avec le surchiffrement, se révéla lent et difficile à utiliser en pratique. En 1926, un comité inter-services étudia la question d'utiliser des machines de chiffrement. Pendant plusieurs années le comité étudia de nombreuses options, y compris une suggestion du chef d'escadre O. G. W. G. Lywood d'adapter l'appareil commercial Enigma, mais aucune décision ne fut prise. En août 1934, Lywood commença à travailler sur une machine sans attendre l'autorisation de la RAF. Lywood travaillait avec J. C. Coulson, A. P. Lemmon, and W. E. Smith à Kidbrooke dans le comté d'Oxford, sur une unité d'impression fournie par la Creed & Company. Le premier prototype fut livré au ministère de l'Air le . Début 1937, environ 30 Typex Mk I étaient fournies à la RAF. La conception des modèles suivants commença en . En juin 1938, une démonstration du modèle Typex Mk II était faite au comité du chiffre, qui passa commande de 350 appareils. Après quelques essais, la machine fut rapidement adoptée par l'armée et d'autres départements gouvernementaux. vignette|320px|Typex Mark III était une version portable fonctionnant avec une manivelle. Typex arriva en plusieurs versions et comportait cinq rotors avec un réflecteur statique. Dans la majorité des versions, les deux premiers rotors restaient stationnaires pendant le chiffrement, bien qu'ils puissent être positionnés à la main.
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Concepts associés (4)
SIGABA
Dans l'histoire de la cryptographie, l'ECM Mark II était une machine électro-mécanique de chiffrement à rotors utilisée par les États-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux années 1950. Cet appareil était aussi connu sous l'appellation SIGABA ou Converter M-134 par l'armée, ou CSP-889 par l'US Navy. Pour celle-ci, une version modifiée fut nommée CSP-2900. Comme beaucoup de machines de cette époque, elle utilisait un système électro-mécanique de rotors pour chiffrer les messages.
Chiffrement par substitution
vignette|Exemple de chiffrement par substitution: le chiffre de César. Le chiffrement par substitution est une technique de chiffrement utilisée depuis bien longtemps puisque le chiffre de César en est un cas particulier. Sans autre précision, elle désigne en général un chiffrement par substitution monoalphabétique, qui consiste à substituer dans un message chacune des lettres de l'alphabet par une autre (du même alphabet ou éventuellement d'un autre alphabet), par exemple, ainsi que procédait César a par d, b par e et ainsi de suite.
Ultra (nom de code)
Ultra était le nom donné durant la Seconde Guerre mondiale par les Britanniques aux renseignements d'origine électromagnétique obtenus en décryptant les transmissions ennemies par radio et téléscripteurs. « Ultra » devint par la suite la désignation standardisée parmi les Alliés occidentaux pour tous les renseignements de ce type. Le nom fut créé parce que les renseignements de ce genre étaient considérés comme encore plus sensibles que ceux classés most secret (« très secret », ou top secret pour les Américains), et ils étaient donc considérés comme « ultra secret ».
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