Mariner 1 est la première sonde du programme Mariner de la NASA. Lancée le pour une mission de survol de la planète Vénus, l'officier de sécurité de l'aire de lancement commande sa destruction econdes après son lancement.
D'après le communiqué de la NASA :
Le lancement de la sonde spatiale est initialement prévu pour la veille mais est reporté précisément à cause d'un dysfonctionnement du système de commande de destruction du lanceur Atlas.
La NASA attribue à un fonctionnement incorrect des équipements radio embarqués du lanceur Atlas la perte d'un des signaux de guidage au sol, exposant le véhicule à une malfaçon du logiciel pilote. Le rôle de cette erreur, dans le logiciel est l'échec du lancement, reste assez mystérieux, noyé dans les ambiguïtés et les contradictions des différents rapports et déclarations, officiels ou non. La nature complexe du problème et les descriptions imprécises qui en sont faites engendre toutes sortes de légendes urbaines. C'est notamment dans le folklore informatique et jusqu'à récemment que persiste une croyance à propos du rôle supposé d'une faute de frappe en Fortran.
La mission est accomplie plus tard par la sonde Mariner 2, doublure de Mariner 1. Il est originellement prévu que ces deux sondes soient lancées à 24 jours d'intervalle pour survoler la planète Vénus avec 3 à 14 jours d'écart.
L'explication la plus exacte est celle la plus tardive : une erreur de transcription manuelle d'un symbole mathématique dans la spécification d'un programme, plus exactement un trait suscrit manquant.
Néanmoins, persiste encore la version incriminant un trait d'union manquant dans les données ou le programme de l'ordinateur de bord, parfois même dans les équations. Plusieurs facteurs favorisent la longévité de cette mauvaise interprétation, même dans les rapports officiels de la NASA et du Jet Propulsion Laboratory.
Les plus cités sont :
la ressemblance entre trait suscrit et trait d'union.
la difficulté à expliquer la nature exacte de l'erreur au public américain et à ses représentants élus.
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vignette|Trajectoire de Galileo (satellite) Un survol est un passage à une distance relativement modérée d'un corps céleste, sans être en contact avec ce dernier. On parle aussi bien de survol que l'engin survolant soit un engin aéronautique (avion, hélicoptère... : survol d'un pays, d'une région), un engin astronautique (sonde spatiale, véhicule spatial : survol d'une planète, d'un satellite) ou un objet naturel (astéroïde...). Sont listés ci-dessous les survols par des objets naturels significatifs ou des objets artificiels (sondes spatiales).
vignette|Lancement du Saturn V, lanceur du programme Apollo, projet emblématique de la NASA. La National Aeronautics and Space Administration (en français : « Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace »), plus connue sous son acronyme NASA, est l'agence fédérale responsable de la majeure partie du programme spatial civil des États-Unis. La recherche aéronautique relève également du domaine de la NASA. Depuis sa création le , la NASA joue mondialement un rôle dominant dans le domaine du vol spatial habité, de l'exploration du Système solaire et de la recherche spatiale.
thumb|Le lancement de Mariner 1 par un lanceur Atlas-Agena B en juillet 1962. Le programme Mariner est une série de missions spatiales américaines de la NASA ayant pour objectif d'envoyer des sondes spatiales afin d'étudier les planètes du Système solaire inférieur, les plus proches de la Terre. Dix sondes spatiales, de Mariner 1 à Mariner 10, sont lancées entre 1962 et 1973 vers les planètes Mars, Vénus et Mercure. Les coûts de recherche, de développement, de lancement et de soutien de la série de véhicules spatiaux Mariner (Mariner 1 à 10) s'élève à 554 millions de dollars américains.