Le cimetière parisien de Thiais est un des cimetières parisiens extra-muros. Il est situé sur la commune de Thiais, dans le département du Val-de-Marne. En tant que cimetière parisien extra-muros, il est administré par la ville de Paris. Il est le deuxième de ce genre en superficie et en activité, derrière le cimetière parisien de Pantin. Il occupe 103 des de la commune de Thiais, soit 16 % environ. Environ sont regroupées dans . Il est distinct du cimetière communal de Thiais, où sont inhumés les défunts de la commune de Thiais. C'est le cimetière parisien le plus excentré. Son entrée principale, située 261 route de Fontainebleau à Thiais, fait face à la station Auguste Perret de la ligne 7 du tramway. Une entrée secondaire se trouve avenue du Général-de-Gaulle. Le cimetière est bordé par l'A86 à l'est et au sud. Ouvert le , il est le plus récent des cimetières parisiens. Son ouverture se fait contre l'avis des membres du conseil municipal de la commune, qui iront jusqu'à démissionner collectivement en en signe de protestation. gauche|vignette|Le carré militaire serbe. La double porte d'entrée du cimetière, dans le style des années 1920, est une création de l'architecte Charles Halley, tandis que le mur d'enceinte est d'Auguste Perret. serbes de la Première Guerre mondiale y sont enterrés dans un carré militaire. Ils combattirent dans les Balkans et malade ou blessés, furent ramenés par la France à Marseille et envoyés dans des hôpitaux militaires. Ceux qui moururent furent inhumés au cimetière de Thiais plus tard, dans les années 1930, dans le contexte de l'amitié franco-serbe. En 2011, le président serbe Boris Tadić vient se recueillir devant leurs tombes. Ce cimetière abrite les seuls « terrains communs » de Paris pour adultes (divisions 48, 49, 50, 55, 56, 57, 58 et 95) dits « Jardins de la fraternité », où sont inhumées gratuitement les personnes non identifiées ou sans ressources, ce qui a participé à son surnom de « cimetière des pauvres ».