vignette|Différents types d'ectomycorhizes en manchon sur des racines d'arbres.
Les ectomycorhizes sont une forme de symbiose mycorhizienne entre des champignons ascomycètes dont les truffes et surtout basidiomycètes dont les Bolets, les Amanites et les Russules et environ 10 % des espèces végétales vasculaires, essentiellement des arbres de l'hémisphère nord.
Dans cette association, le champignon forme un manchon cotonneux bien visible et souvent coloré autour de la racine. Il rentre légèrement à l'intérieur des premières cellules pour y former un réseau dense. En sa présence, la plante répond par la production de racines secondaires, ce qui augmente la surface de contact. Les deux partenaires s'échangent des nutriments : la plante reçoit de l'eau et des sels minéraux ; le champignon reçoit des sucres, des lipides et des vitamines.
Au Dévonien, il y a 380 millions d'années, la lignine fait son apparition, permettant à certaines espèces végétales en possédant d'atteindre de grandes tailles. En se décomposant, les tissus de ces végétaux produisirent d'importantes quantités de déchets ligneux.
À peu près à la même époque, les basidiomycètes et les ascomycètes, champignons capables de décomposer la lignine, divergent des gloméromycètes, qui forment déjà des mycorhizes arbusculaires. Les espèces végétales qui ont évolué de manière à former une symbiose avec les champignons décomposeurs de lignine, ont ainsi pu coloniser des substrats peu favorables aux mycorhizes arbusculaires, c'est-à-dire des substrats dont la richesse en phénols et en tannins permet l'accumulation de matière organique en préservant cette dernière des bactéries. De plus, grâce à leur capacité à altérer les minéraux, les champignons ectomycorhiziens ont permis la colonisation de certaines assises rocheuses.
Il semble que l'apparition des ectomycorhizes se soit faite indépendamment à plusieurs reprises au fil du temps.
La majorité des espèces de champignons faisant des associations ectomycorhiziennes font partie de la division des basidiomycètes, mais on en trouve aussi plusieurs parmi les ascomycètes, et quelques-unes parmi les zygomycètes.
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Fungivory or mycophagy is the process of organisms consuming fungi. Many different organisms have been recorded to gain their energy from consuming fungi, including birds, mammals, insects, plants, amoebas, gastropods, nematodes, bacteria and other fungi. Some of these, which only eat fungi, are called fungivores whereas others eat fungi as only part of their diet, being omnivores. Many mammals eat fungi, but only a few feed exclusively on fungi; most are opportunistic feeders and fungi only make up part of their diet.
vignette|droite|alt=Réseau d'hyphes à croissance interne|Réseau de Hartig Le réseau de Hartig est un réseau d'hyphes qui s'étend à l'intérieur de la racine et dont la croissance s'effectue dans les espaces intercellulaires entre l'épiderme et le cortex des plantes ectomycorhiziennes. Le réseau de Hartig porte le nom de Theodor Hartig, un biologiste forestier et botaniste allemand du siècle. Hartig a publié des travaux de recherche en 1842 sur l'anatomie de l'interface entre les champignons ectomycorhiziens et les racines des arbres.
vignette|Le réseau mycorhizien établit un système de « relation sociale ». vignette|upright=1.7|Rôle évolutif et écologique majeur du réseau mycorhizien dans le processus de biométéorisation. vignette|Dans le réseau mycorhizien de l'épinette blanche, conifère commun des forêts mixtes, les hyphes mycéliens (en blanc) prennent la forme de fins filaments capables de recouvrir les racines (en marron) comme un duvet. Un réseau mycorhizien se forme lorsque les racines de deux plantes sont colonisées par un même champignon mycorhizien et reliées entre elles.
Forest soils harbor hyper-diverse microbial communities which fundamentally regulate carbon and nutrient cycling across the globe. Directly testing hypotheses on how microbiome diversity is linked to forest carbon storage has been difficult, due to a lack ...
Nature Portfolio2024
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Nonmycorrhizal root-colonizing fungi are key determinants of plant growth, driving processes ranging from pathogenesis to stress alleviation. Evidence suggests that they might also facilitate host access to soil nutrients in a mycorrhiza-like manner, but t ...
Early-diverging fungi (EDF) are distinct from Dikarya and other eukaryotes, exhibiting high N6-methyldeoxyadenine (6mA) contents, rather than 5-methylcytosine (5mC). As plants transitioned to land the EDF sub-phylum, arbuscular mycorrhizal fungi (AMF; Glom ...