vignette|L'écrivaine féministe indienne Vandana Shiva est l'une des figures de l'écoféminisme.
L’écoféminisme est un courant philosophique, éthique et politique né de la conjonction des pensées féministes et écologistes.
Le courant écoféministe considère qu'il existe des similitudes et des causes communes entre les systèmes de domination et d’oppression des femmes par les hommes et les systèmes de surexploitation de la nature par les humains (entraînant le dérèglement climatique et le saccage des écosystèmes). En conséquence, l'écologie nécessiterait de repenser les relations entre les genres en même temps qu'entre les humains et la nature.
L'écoféminisme contemporain insiste de plus en plus sur le croisement entre les oppressions : .
Le terme « écoféminisme » est la contraction des mots « écologie » et « féminisme ».
On considère généralement qu'il a été utilisé pour la première fois en 1974 par Françoise d'Eaubonne, féministe française, dans son ouvrage Le féminisme ou la mort, quoique Émilie Hache note qu'il est possible que le terme ait été inventé par plusieurs personnes au même moment. Françoise d'Eaubonne s'appuie alors sur les thèses de Serge Moscovici qui avait théorisé l'écologie politique dans les années 60 et proposé, dès 1972, l'existence d'un lien historique entre la formulation du dualisme nature/culture et l'établissement de la domination masculine. Pour Françoise d'Eaubonne comme pour Moscovici, le féminisme émancipateur est une condition de l'écologie, mais pour d'Eaubonne cela passe notamment par le contrôle des naissances, ce qui fait encore vivement débat à l'époque alors que des écologues comme Paul Ehrlich estiment que la surpopulation mène la planète à sa fin. Ainsi pour elle,
C'est cependant une tendance radicalement opposée qui va se développer dans les pays anglo-saxons sous la même appellation, fondée sur une mystique féminine souvent essentialiste et bien éloignée du féminisme progressiste qui domine alors en France.
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L’écologie profonde (deep ecology en anglais) ou radicale est une philosophie écologiste contemporaine qui se caractérise par la défense de la valeur intrinsèque des êtres vivants et de la nature, c’est-à-dire une valeur indépendante de leur utilité pour les êtres humains. Elle attribue plus de valeur aux espèces et aux différents écosystèmes que ne le font les mouvements écologiques classiques, ce qui entraîne le développement d’une éthique environnementale.
La lutte politique pour la libération totale combine l'anarchisme avec un engagement pour la libération des animaux et de la terre. Alors que les approches plus traditionnelles de l'anarchisme se sont souvent concentrées sur l'opposition à l'État et au capitalisme, la libération totale se préoccupe en outre de s'opposer à toutes les autres formes d'oppression humaine ainsi qu'à l'oppression des autres animaux et des écosystèmes.
Derek Norman Wall (born 26 May 1965) is a British politician. He was the joint International Coordinator for the Green Party of England and Wales and stood against Prime Minister Theresa May as the Green candidate for Maidenhead at the 2017 general election. Formerly the party's Principal Speaker, he is known as a prominent eco-socialist, campaigning both for environmentalism and socialism. Alongside his political role, Wall is an academic and a writer, having published on the subject of ecosocialism and the wider Green politics movement.