La réduction des risques liés à la toxicomanie désigne l'ensemble de la politique de réduction des risques liés à la toxicomanie. C'est une politique qui privilégie des stratégies de soin et de prévention afin de limiter les risques sanitaires et sociaux liés à l'usage de psychotropes.
Elle est d'abord apparue dans des pays ayant une forte tradition de santé publique comme les Pays-Bas puis la Grande-Bretagne pour se répandre dans les pays occidentaux mais elle reste absente dans le reste du monde.
L'essor des politiques de réduction des risques liés à toxicomanie est principalement dû à l'apparition du SIDA dans les années 1980 et elle y reste fortement assimilée même si son objectif est plus large. Son but initial était de limiter la transmission d'infections type hépatites ou VIH chez les usagers-injecteurs de drogues. Elle s'est ensuite élargie à la prise en charge globale de la santé des usagers, prenant en compte les différents risques sanitaires en fonction des produits, des personnes et de leur environnement.
Outre un fort message de prévention et d'information, elle se base aussi sur différentes actions comme les programmes visant à l'échange des seringues, la mise en place de traitement de substitution, l'hébergement même temporaire, la mise en place de sites d'injection, la mise en place de groupes d'autosupport (un injecteur ou un ex-injecteur sera plus convaincant pour ses pairs) et le testing.
Les résultats les plus visibles de la réduction des risques liés à la toxicomanie se mesurent principalement dans la réduction des décès par overdose et la baisse de transmission du VIH et de l'hépatite C mais au-delà des résultats visibles, il s'agit surtout d'une meilleure prise en charge sanitaire et sociale des toxicomanes.
Dans les années 1960, l'essor de la contre-culture impose la consommation de psychotrope comme un moyen de contestation.
À partir de la fin des années 1960, les pays se dotent un arsenal législatif dont le but était de lutter contre la drogue, alors perçue comme un .
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Une salle de consommation à moindre risque (SCMR) ou local d'injection en Suisse ou encore centre d'injection supervisée (CIS) au Canada, est un lieu où les usagers de drogues s'injectant par voies intraveineuses peuvent venir pratiquer leur injection dans de bonnes conditions sanitaires et d'hygiène ainsi qu'en présence d'un personnel formé. Il est aussi possible d'y échanger les seringues. Par contre, la drogue n'est pas fournie aux usagers en situation de dépendance.
La réduction des risques liés à la toxicomanie désigne l'ensemble de la politique de réduction des risques liés à la toxicomanie. C'est une politique qui privilégie des stratégies de soin et de prévention afin de limiter les risques sanitaires et sociaux liés à l'usage de psychotropes. Elle est d'abord apparue dans des pays ayant une forte tradition de santé publique comme les Pays-Bas puis la Grande-Bretagne pour se répandre dans les pays occidentaux mais elle reste absente dans le reste du monde.
La libéralisation des drogues désigne le processus visant à réduire voire à éliminer la prohibition des drogues. La libéralisation peut consister en une dépénalisation des drogues (aussi appelée déjudiciarisation ou décriminalisation) ou en une légalisation des drogues. Les raisons avancées sont l'échec des politiques actuelles, les retombées économiques potentielles, la défense des libertés et responsabilités individuelles et la réduction des crimes liés à la drogue. En 2013 près de ont mis en place une libéralisation d'une ou plusieurs drogues.