vignette|Enrico Berlinguer du Parti communiste italien (PCI) et Santiago Carrillo du Parti communiste d'Espagne (PCE)
L'eurocommunisme est une réforme politique adoptée de concert par des partis communistes d'Europe de l'Ouest durant la seconde moitié des années 1970, en opposition au marxisme-léninisme de l'Union soviétique. L'eurocommunisme a été mis de l'avant principalement par le Parti communiste d'Espagne (PCE), le Parti communiste italien (PCI) et le Parti communiste français (PCF) et visait à conjuguer la démocratie et le pluralisme et la transformation socialiste. Les partis ayant adopté cette orientation ont souhaité incarner une « troisième voie » entre le marxisme-léninisme et la tradition social-démocrate dans le contexte politique de l'Occident.
Ce changement d'orientation se déroule en pleine Détente et en parallèle avec la collaboration grandissante entre certains partis communistes européens et leurs interlocuteurs nationaux : du programme commun en France au compromis historique en Italie en passant par le pacte pour la liberté en Espagne.
Il est créé à l'initiative de trois leaders des principaux partis communistes d'Europe occidentale : Georges Marchais pour le Parti communiste français (PCF), Enrico Berlinguer pour le Parti communiste italien (PCI) et Santiago Carrillo pour le Parti communiste d'Espagne (PCE). Le Parti communiste des Pays-Bas et le Parti communiste de Grande-Bretagne, très minoritaires dans leurs pays, se joignent au mouvement .
Il suit l'idéologie communiste mais ne s'aligne pas sur le modèle soviétique, entre autres en critiquant le régime de l’Union soviétique, le goulag, la dictature, l'absence de libertés formelles Ces idées sont théorisées dans un ouvrage écrit par Santiago Carrillo, Eurocomunismo y estado (L'Eurocommunisme et l'État). C'est l'un des éléments de la période de Détente et de remise en cause du modèle des superpuissances pendant la guerre froide. En 1976, devant les délégués du du PCUS, à Moscou, Berlinguer réclame un de socialisme, qui sera traduit en russe par .
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
vignette|John F. Kennedy rencontre avec Nikita Khrouchtchev à Vienne. La coexistence pacifique, ou cohabitation pacifique, est une doctrine de politique extérieure soviétique. Cette période est aussi appelée « dégel » soviétique. Formulée dès 1952 par Staline, elle est reprise par Malenkov en 1953 puis dans le discours de Nikita Khrouchtchev en 1956, premier secrétaire du Parti, au XXe congrès du Parti communiste de l'Union soviétique. Elle a pour but de limiter l'affrontement avec les États-Unis pour préserver la possibilité d'une victoire finale soviétique.
La nouvelle gauche, ou New Left en anglais, est une expression utilisée pour qualifier un ensemble de mouvements de gauche et d'extrême gauche dans différents pays, essentiellement durant les années 1960 et 1970. Les remises en cause portées par la nouvelle gauche sont à la fois sociales, économiques, mais aussi philosophiques et même psychologiques (voir antipsychiatrie).
La dictature du prolétariat est un concept du marxisme désignant une hypothétique phase transitoire de la société entre le capitalisme et le communisme. Cette expression employée à l'origine par Louis Auguste Blanqui, dans le droit fil de la pensée de Jean-Paul Marat et de Gracchus Babeuf et parfois employée par Karl Marx, est au cœur de vifs débats, notamment en ce qui concerne sa mise en œuvre et la nature que devrait prendre l'État durant cette phase.