Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental
Résumé
La mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) est une opération de maintien de la paix des Nations unies au Sahara occidental. Son quartier général est établi à Laâyoune.
Créé le par la résolution 690 du Conseil de sécurité, ce détachement de 230 militaires surveille les activités des forces en présence ainsi que la préparation du référendum sur le statut final.
Son but est d'organiser un référendum devant déterminer l'avenir de la région et assurer le contrôle des mouvements de population. La question fondamentale consistait à décider si les habitants du Sahara occidental voulaient leur indépendance ou préféraient s'intégrer au Maroc. Après le référendum, la Mission avait pour mandat de surveiller le cessez-le-feu. Si le cessez-le-feu est globalement respecté, le référendum prévu en 1992 est constamment reporté du fait de l'absence de consensus entre les parties. En 2007, un projet d'autonomie présenté par le Maroc est repoussé par le Front Polisario qui continue de défendre l'idée d'un référendum. Ce projet prévoyait la création d'un gouvernement et d'un Parlement sahraoui tandis que le Maroc conserverait les compétences en matière d'affaires étrangères, de défense, de monnaie et de gendarmerie.
Du 5 au , le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est rendu dans les zones contestées du Sahara occidental et au camp de réfugiés sahraouis de Tindouf en Algérie. Lors de cette visite, le secrétaire général a utilisé le terme « d'occupation » et a à nouveau souligné que l'ONU était prête à encadrer la tenue d'un référendum si les parties trouvaient un accord. Ces propos ont provoqué la colère du gouvernement marocain qui a accusé le secrétaire général d'avoir manqué à son devoir de neutralité. Le , une manifestation organisée par l'État en faveur de l'unité marocaine et du Sahara marocain eut lieu à Rabat, regroupant près de 3 millions de personnes selon l'agence officielle MAP, utilisant des banderoles qualifiant de « lâche » le secrétaire général des Nations unies.
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vignette|Camp de réfugié d'El Aioun. Les camps de réfugiés sahraouis sont des installations humanitaires provisoires accueillant les peuples nomades sahraouis rescapés de la zone de territoire du Sahara occidental, fondées entre 1975 et 1976 en Algérie, aux environs de Tindouf, à la suite des accords de Madrid et de la marche verte qui marque le débuts des affrontements entre le Maroc et la Mauritanie d'une part et le Front Polisario d'autre part durant la guerre du Sahara occidental, ainsi que la constitution le de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
The Settlement Plan was an agreement between the ethnically Saharawi Polisario Front and Morocco on the organization of a referendum, which would constitute an expression of self-determination for the people of Western Sahara, leading either to full independence, or integration with the Kingdom of Morocco. It resulted in a cease-fire which remains effective to this day, and the establishment of the MINURSO peace force to oversee it and to organize the referendum. The referendum never occurred.
Es-Semara, Semara ou Smara (en سمارة ou dérivé du mot Assamar en Berbère voulant dire l'Est (ou ville située à l'Est), « le résistant ») est une ville du Sahara occidental sous contrôle marocain. Elle comptait en 2004. Au dernier recensement de 2014, la population de la ville s'élevait à 57 035 habitants, tandis que l'ensemble de la province compte . Depuis le nouveau découpage administratif, réduisant le nombre de régions de 16 à 12, la province d'Es-Semara est rattachée à la région de Laayoune-Sakia el Hamra, qui regroupe outre Es-Semara les provinces de Laayoune, Boujdour et Tarfaya.