vignette|upright=1.2|Les deux pages de l’acte de capitulation allemand, signé à Reims le par le Generaloberst Jodl et visé par les représentants alliés sur place.
La capitulation sans condition est le fait, pour une ou plusieurs parties belligérantes, de renoncer à la poursuite du conflit et de se soumettre immédiatement aux forces ennemies sans aucune compensation, économique, territoriale, politique ou autre ; renoncement et soumission qui sont traduits en un acte juridique souscrit par les plus hauts représentants, ce qui est plus rare dans le cas d'une simple reddition d'une unité combattante.
On parle de reddition sans condition lorsque les vaincus ne sont pas des forces étatiques, en particulier dans le cadre d'une guerre civile.
L'expression (unconditional surrender) fut créée par le général nordiste Grant lors de la guerre de Sécession américaine (1861-1865).
L'insurrection de Pâques 1916 en Irlande s'acheva par la signature d'une reddition sans condition.
La formule fut reprise par le général Franco après l'offensive finale de la guerre d'Espagne en mars-avril 1939, quand il déclara n'accepter qu'une capitulation sans condition des forces républicaines.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés, réunis à la conférence de Casablanca en janvier 1943, exigèrent par la voix de Roosevelt une capitulation sans condition du Troisième Reich et des autres puissances de l'Axe. La reddition de la Wehrmacht eut lieu le 8 mai 1945. Celle du Japon fut déclarée « inconditionnelle » par Truman dans un discours radiodiffusé le et annoncée officiellement le lendemain.
La troisième guerre indo-pakistanaise aboutit après 1971 à une capitulation sans condition et à l'indépendance du Bangladesh.
Au terme de la guerre du Viêt Nam, l'État du Sud-Vietnam capitula sans condition après la chute de Saïgon le 30 avril 1975.
La capitulation argentine de 1982, qui marqua la fin de la guerre des Malouines, fut d'abord déclarée « inconditionnelle » puis négociée en simple « capitulation ».
Howard S.
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vignette|redresse=1.2|Le Generaloberst Alfred Jodl signant les documents de la capitulation à Reims le , pour le Haut Commandement de la Wehrmacht. À sa droite, le Major Wilhelm Oxenius, interprète pour Jodl ; à sa gauche de profil arrière, le Generaladmiral von Friedeburg, commandant en chef de la Kriegsmarine ; derrière lui supervisant les signatures, le Major General , du SHAEF ; au fond de face, le colonel Ivan Zenkov, aide de camp, Union soviétique.
Adolf Hitler ( ) est un idéologue et homme d'État allemand, né le à Braunau am Inn en Autriche-Hongrie (aujourd'hui en Autriche et toujours ville-frontière avec l’Allemagne) et mort par suicide le à Berlin. Fondateur et figure centrale du nazisme, il prend le pouvoir en Allemagne en 1933 et instaure une dictature totalitaire, impérialiste, antisémite, raciste et xénophobe désignée sous le nom de Troisième Reich. Établi à Vienne puis à Munich, il tente en vain de devenir artiste, en autodidacte puisqu'il échoue aux Beaux-Arts.
Les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, ultimes bombardements stratégiques américains au Japon, ont lieu les et sur les villes d'Hiroshima () et de Nagasaki (). Hiroshima est le siège de la de la deuxième armée générale et le centre de commandement du général Shunroku Hata, et Nagasaki est choisie comme cible plutôt que la cité historique de Kyoto. Utilisant a posteriori le prétexte du rejet des dirigeants japonais des conditions de l'ultimatum de la conférence de Potsdam, les États-Unis souhaitent imposer au Japon sa reddition sans condition, l'éviction de l'empereur Hirohito et l'adoption d'un régime politique démocratique.