Spectre de l'atome d'hydrogèneLe spectre de l'hydrogène est l'ensemble des longueurs d'onde présentes dans la lumière que l'atome d'hydrogène est capable d'émettre. Ce spectre d'émission est composé de longueurs d'onde discrètes dont les valeurs sont données par la formule de Rydberg : où : est la longueur d'onde de la lumière dans le vide ; est la constante de Rydberg de l'hydrogène ; et sont des entiers tels que . L'hydrogène est le premier atome de la classification périodique. Il est formé d'un proton et d'un électron.
Raies de Fraunhofervignette|upright=2|Les raies de Fraunhofer sur un spectre continu.|alt=Une bande de couleur allant du violet sombre à gauche au rouge sombre à droite, des traits noirs la barrent en divers endroits. lang=fr|vignette|upright=2|Le Soleil émet un rayonnement à large spectre (assez proche de celui d'un corps noir à 5250 °C), qui inclut le domaine visible par l'œil humain (les rayons dans le visible représentent environ 43 % de l'énergie reçue).
Hαthumb|600px|Parmi les quatre raies de la série de Balmer, la raie H alpha est la raie rouge, à droite. En physique et en astronomie, Hα, notée aussi H alpha, est une raie d’émission particulière de l’atome d’hydrogène située dans le spectre visible à . Elle correspond à une transition entre les niveaux d’énergie principaux n = 3 et n = 2. Selon le modèle de Bohr, les électrons peuplent des niveaux d’énergie quantifiés autour du noyau de l’atome. Ces niveaux d’énergie sont décrits par le nombre quantique principal n = 1, 2, 3.
Spectroscopie astronomiqueLa spectroscopie est l'un des moyens principaux pour les astrophysiciens pour étudier l'Univers. En 1835, Auguste Comte disait dans son Cours de philosophie positive que parmi les choses qui resteraient à jamais hors de portée de la connaissance humaine figurait la composition chimique du Soleil. Il ne vécut pas assez longtemps pour voir en 1865 deux savants allemands, Robert Bunsen et Gustav Kirchhoff analyser pour la première fois la lumière du Soleil et permettre la détermination de la composition chimique de celui-ci.
MétallicitéEn astrophysique, la métallicité d'un objet astronomique est la fraction de sa masse qui n'est pas constituée d'hydrogène ou d'hélium. La métallicité quantifie l'importance des processus nucléosynthétiques dans l'origine de la matière constituant l'objet considéré (étoile, milieu interstellaire, galaxie, quasar). L'indice de métallicité (souvent appelé simplement métallicité), [M/H] ou [Fe/H], véhicule sensiblement la même information sous une autre forme.
Nébuleuse d'OrionLa nébuleuse d'Orion, également connue sous le matricule de M42, Sh2-281, LBN 974, ou NGC 1976, est un nuage diffus qui brille en émission et en réflexion au cœur de la constellation du même nom. C'est la nébuleuse la plus intense visible à l'œil nu depuis l'hémisphère nord, de nuit et en l'absence de pollution lumineuse. Elle peut être facilement observée avec des jumelles. Sa structure occupe un pan de ciel de 66 × 60 minutes d'arc, quatre fois plus étendu que la pleine lune. Sa taille est d'environ 24 années-lumière.
Série de LymanLa série de Lyman correspond à toutes les transitions électroniques des états excités (n ≥ 2) de l'atome d'hydrogène vers son état fondamental (n = 1) et se traduit par l'émission d'une série de raies spectrales dans l'ultraviolet. Le nombre n est le nombre quantique principal désignant le niveau d’énergie de l’électron. Les premières transitions sont nommées par des lettres grecques, en partant de la plus grande longueur d'onde : Ly α, Ly β, Ly γ, ...
Raie à 21 centimètresvignette|Représentation du phénomène physique. En astronomie, l'expression raie à 21 cm désigne la raie spectrale en émission de longueur d'onde égale à dans le vide, et donc détectée dans le domaine des ondes radio. Le rayonnement électromagnétique à cette longueur d'onde est produit par de grands nuages d’hydrogène atomique (neutres). Le processus physique sous-jacent est la transition atomique entre les deux sous-niveaux de la structure hyperfine du niveau fondamental de l’atome d'hydrogène.
Formule de Rydbergvignette|La formule de Rydberg comme elle apparaît dans un manuscrit de novembre 1888. En physique atomique, la formule de Rydberg permet de calculer les longueurs d'onde des raies spectrales de beaucoup d'éléments chimiques. Elle fut établie empiriquement en 1888 par le physicien suédois Johannes Rydberg à partir des raies spectrales des métaux alcalins et de la formule de Balmer, établie par Johann Jakob Balmer en 1885, pour les raies du spectre visible de l'hydrogène.
Spectre d'émissionLe spectre d’émission d’une espèce chimique est l’intensité d’émission de ladite espèce à différentes longueurs d’onde quand elle retourne à des niveaux d’énergie inférieurs. Il est en général centré sur plusieurs pics. Comme le spectre d’absorption, il est caractéristique de l’espèce et peut être utilisé pour son identification. thumb|757px|center|Spectre d’émission du fer.thumb|757px|center|Spectre d’émission de l'hydrogène (série de Balmer dans le visible). Spectre électromagnétique | Raie spectrale Flu