François-Victor Mérat de Vaumartoise, né le à Paris où il est mort le , est un médecin et botaniste français. François-Victor Mérat de Vaumartoise est le fils de Laurent-Victor Mérat (1748-1814), négociant en « bois de four et de chauffe » à Auxerre. Il passe une grande partie de son enfance auprès de son grand-père, Laurent-Germain Mérat (1712-1790), maître en pharmacie à Auxerre. Ses parents souhaitent qu'il reprenne l'officine de son grand-père et le placent comme apprenti chez Nachet, un pharmacien parisien, en 1796. Il entreprend alors des études de chimie et de botanique puis suit les cours de l’école de médecine de Paris, sous la direction d'Antoine-Laurent de Jussieu, dont il est le disciple. Avec Jean Loiseleur-Deslongchamps (1774-1849), Jean-Baptiste Mougeot (1776-1858), Chrétien Godefroy Nestler (1778-1832), Gaspard Robert (1776-1857), il s'adonne à sa passion de la botanique, et herborise souvent dans les environs de Paris. Le , Mérat devient docteur en médecine. Il est aussitôt rattaché à la faculté de médecine comme chef de clinique. Il exerce sa profession à l’Hôpital de la Charité de 1803 à 1813, et est rattaché à l’Infirmerie de l’Empereur à partir de 1808. En 1812, François-Victor Mérat publie une Nouvelle flore des environs de Paris qui sera rééditée à plusieurs reprises. Il publie également un Synopsis de la nouvelle flore des environs de Paris (1837), facile à transporter sur le terrain : ces ouvrages rencontrent un succès très important dans la bonne société parisienne, friande de botanique qui est alors un passe-temps très à la mode. Mais c’est surtout le Dictionnaire universel médical et de thérapeutique général (1829-1846) qu’il rédige pendant trente ans avec la collaboration de son ami le docteur Jacques de Lens qui établit sa renommée. Son caractère très complet en fera une source inestimable d’informations pendant des décennies pour toute la profession. Président de l’ancienne Société de médecine de Paris à partir de 1817, il devint membre de l’Académie royale de médecine, dès sa fondation en 1820, et son trésorier de 1823 à 1846.