Catherine DehollainShe got the Master Degree in Electrical Engineering in 1982 from EPFL. Then, she worked in Geneva up to 1990 as a Senior Design Engineer in telecommunications at the European research center of Motorola. From 1990 up to 1995, she did her PhD thesis at the Chaire des Circuits et Systemes at EPFL in the domain of impedance broadband matching circuits. Since 1995, she is responsible at EPFL for the RFIC group. She has participated to different Swiss research projects as well as European projects dedicated to data communication of sensors nodes (e.g. MuMoR, Minami European projects) as well as remote powering of sensor nodes. Her main domains of interest are telecom applications (e.g. Impulse radio Ultra-Wide Band, super-regenerative receivers, RFIDs)as well as biomedical applications. She has been the coordinator of European projects (e.g. FP6 SUPREGE, FP7 Ultrasponder)and of Swiss projects (e.g. CAPED CTI project, NEURO-IC SNF project).
Jean-Yves Le BoudecJean-Yves Le Boudec is full professor at EPFL and fellow of the IEEE. He graduated from Ecole Normale Superieure de Saint-Cloud, Paris, where he obtained the Agregation in Mathematics in 1980 (rank 4) and received his doctorate in 1984 from the University of Rennes, France. From 1984 to 1987 he was with INSA/IRISA, Rennes. In 1987 he joined Bell Northern Research, Ottawa, Canada, as a member of scientific staff in the Network and Product Traffic Design Department. In 1988, he joined the IBM Zurich Research Laboratory where he was manager of the Customer Premises Network Department. In 1994 he joined EPFL as associate professor. His interests are in the performance and architecture of communication systems. In 1984, he developed analytical models of multiprocessor, multiple bus computers. In 1990 he invented the concept called "MAC emulation" which later became the ATM forum LAN emulation project, and developed the first ATM control point based on OSPF. He also launched public domain software for the interworking of ATM and TCP/IP under Linux. He proposed in 1998 the first solution to the failure propagation that arises from common infrastructures in the Internet. He contributed to network calculus, a recent set of developments that forms a foundation to many traffic control concepts in the internet. He earned the Infocom 2005 Best Paper award, with Milan Vojnovic, for elucidating the perfect simulation and stationarity of mobility models, the 2008 IEEE Communications Society William R. Bennett Prize in the Field of Communications Networking, with Bozidar Radunovic, for the analysis of max-min fairness and the 2009 ACM Sigmetrics Best Paper Award, with Augustin Chaintreau and Nikodin Ristanovic, for the mean field analysis of the age of information in gossiping protocols. He is or has been on the program committee or editorial board of many conferences and journals, including Sigcomm, Sigmetrics, Infocom, Performance Evaluation and ACM/IEEE Transactions on Networking. He co-authored the book "Network Calculus" (2001) with Patrick Thiran and is the author of the book "Performance Evaluation of Computer and Communication Systems" (2010).
Mohammad Amin ShokrollahiAmin Shokrollahi has worked on a variety of topics, including coding theory, computational number theory and algebra, and computational/algebraic complexity theory. He is best known for his work on iterative decoding algorithms of graph based codes, an area in which he holds a number of granted and pending patents. He is the co-inventor of Tornado codes, and the inventor of Raptor codes. His codes have been standardized and successfully deployed in practical areas dealing with data transmission over lossy networks.
Prior to joining EPFL, Amin Shokrollahi has held positions as the chief scientist of Digital Fountain, member of the technical staff at Bell Laboratories, senior researcher at the International Computer Science Insitute in Berkeley, and assistant professor at the department of computer science of the university of Bonn. He is a Fellow of the IEEE, and he was awarded the Best Paper Award of the IEEE IT Society in 2002 for his work on iterative decoding of LDPC code, the IEEE Eric Sumner Award in 2007 for the development of Fountain Codes, and the joint Communication Society/Information Theory Society best paper award of 2007 for his paper on Raptor Codes.
Luc ThévenazDe nationalité suisse et né à Genève, Luc Thévenaz a obtenu en 1982 le diplôme de physicien, mention astrophysique, de l'Université de Genève et le doctorat ès sciences naturelles, mention physique, en 1988 de l'Université de Genève. C'est durant ces années de thèse qu'il a développé son domaine d'excellence, en l'occurrence les fibres optiques et leurs applications. En 1988, Luc Thévenaz a rejoint l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), où il dirige actuellement un groupe de recherche en photonique, notamment en optique dans les fibres et dans les capteurs. Ses domaines de recherche couvrent les capteurs à fibre optique basés sur la diffusion Brillouin, l'optique non-linéaire dans les fibres, la lumière lente et rapide et la spectroscopie laser dans les gaz. Ses réalisations principales sont: - l'invention d'une configuration innovante pour les capteurs répartis Brillouin, basée sur l'emploi d'une seule source laser, ce qui lui donne une grande stabilité intrinsèque et qui a permis de réaliser les premières mesures hors laboratoire avec ce type de capteur; - le développement d'un capteur de gaz à l'état de traces, basé sur une détection photoacoustique et utilisant une source laser à semi-conducteur dans le proche infra-rouge, pouvant détecter une concentration du gaz au niveau du ppb; - la première démonstration expérimentale de lumière lente et rapide dans les fibres optiques qui puissent être contrôlées par un autre faisceau lumineux, réalisées à température ambiante et fonctionnant à n'importe quelle longueur d'onde grâce à l'exploitation de la diffusion Brillouin. La première vitesse de groupe négative dans les fibres a aussi été démontrée selon le même principe. En 1991, il a visité l'Université PUC de Rio de Janeiro au Brésil, où il a travaillé sur la génération d'impulsions picoseconde avec des diodes laser. En 1991-1992 il a travaillé à l'Université de Stanford aux USA, où il a participé au développement d'un gyroscope basé sur un laser Brillouin à fibre. Il a rejoint en 1998 l'entreprise Orbisphere Laboratories SA à Neuchâtel en Suisse en tant qu'expert scientifique, avec pour tâche de développer des capteurs de gaz à l'état de traces, basés sur la spectroscopie laser photoacoustique. En 1998 and 1999 il a visité le Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) à Daejon en Corée du Sud, où il a travaillé sur des capteurs de courant électrique utilisant un laser à fibre optique. En 2000 il a été un des co-fondateurs de l'entreprise Omnisens SA à Morges en Suisse, qui développe et commercialise de l'instrumentation et des capteurs optiques de pointe. En 2007 il a visité l'Université de Tel Aviv, où il a étudié le contrôle tout-optique de la polarisation de la lumière dans les fibres optiques. Durant l'hiver 2010, il a séjourné à l'Université de Sydney en Australie (CUDOS: Centre for Ultrahigh bandwidth Devices for Optical Systems) où il a étudié les apllications de la diffusion Brillouin stimulée dans les guides d'onde à base de verres chalcogénures. En 2014, il a séjourné à L'Université Polytechnique de Valence en Espagne, où il a travaillé sur les applications photoniques pour les micro-ondes exploitant la diffusion Brillouin stimulée. Il a été membre du Consortium formé pour le projet européen FP7 GOSPEL "Gouverner la vitesse de la lumière", a été Président de l'Action Européenne COST 299 "FIDES: Les fibres optiques pour relever les nouveaux défis de la société de l'information" et est auteur ou co-auteur de quelques 480 publications et 12 brevets. Il est actuellement Coordinateur du projet H2020 Marie Skłodowska-Curie Innovative Training Networks FINESSE (FIbre NErve Systems for Sensing). Il est co-Editeur-en-Chef de la revue "Nature Light: Science & Applications" et Membre du Comité Editorial (Editeur Associé) de la revues suivantes: "APL Photonics" et "Laser & Photonics Reviews". Il a été élevé au rang de "Fellow" par l'IEEE, ainsi que par la Société Optique (OSA).
Ali H. SayedAli H. Sayed est doyen de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur (STI) de l'EPFL, en Suisse, où il dirige également le laboratoire de systèmes adaptatifs. Il a également été professeur émérite et président du département d'ingénierie électrique de l'UCLA. Il est reconnu comme un chercheur hautement cité et est membre de la US National Academy of Engineering. Il est également membre de l'Académie mondiale des sciences et a été président de l'IEEE Signal Processing Society en 2018 et 2019.
Le professeur Sayed est auteur et co-auteur de plus de 570 publications et de six monographies. Ses recherches portent sur plusieurs domaines, dont les théories d'adaptation et d'apprentissage, les sciences des données et des réseaux, l'inférence statistique et les systèmes multi-agents, entre autres.
Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix importants, notamment le prix Fourier de l'IEEE (2022), le prix de la société Norbert Wiener (2020) et le prix de l'éducation (2015) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Papoulis (2014) de l'Association européenne de traitement des signaux, le Meritorious Service Award (2013) et le prix de la réalisation technique (2012) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Terman (2005) de la société américaine de formation des ingénieurs, le prix de conférencier émérite (2005) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Koweït (2003) et le prix Donald G. Fink (1996) de l'IEEE. Ses publications ont été récompensées par plusieurs prix du meilleur article de l'IEEE (2002, 2005, 2012, 2014) et de l'EURASIP (2015). Pour finir, Ali H. Sayed est aussi membre de l'IEEE, d'EURASIP et de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS), l'éditeur de la revue Science.
Patrick ThiranPatrick Thiran is a full professor in network and systems theory at the School of Computer and Communication Sciences at EPFL. He holds an electrical engineering degree from the Université Catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, Belgium, an M.Sc. degree in electrical engineering from the University of California at Berkeley, USA, and he received the PhD degree from EPFL, in 1996. He became an adjunct professor in 1998, an assistant professor in 2002, an associate professor in 2006 and a full professor in 2011. He was with Sprint Advanced Technology Labs in Burlingame, California, in 2000-01.
His research interests are in communication and social networks, performance analysis and stochastic models. He is currently active in the analysis and design of wireless and PLC networks (scaling laws, medium access control), in network monitoring (network tomography, multi-layer networks), and data-driven network science. He also contributed to network calculus and to the theory of locally coupled neural networks and self-organizing maps.
He served as an associate editor for the IEEE Transactions on Circuits and Systems in 1997-99 and for the IEEE/ACM Transactions on Networking in 2006-10. He is currently on the editorial board of the IEEE Journal on Selected Areas in Communication. He is/was on the program committee of different conferences in networking, including ACM Sigcomm, Sigmetrics, IMC, CoNext and IEEE Infocom. He was TPC chair of AMC IMC 2011 and CoNext 2012. He is a Fellow of the Belgian American Educational Foundation and of the IEEE. He received the 1996 EPFL Doctoral Prize and the 2008 Crédit Suisse Teaching Award.
Martin VetterliMartin Vetterli a été nommé Président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) par le Conseil fédéral à l’issue d’un processus de sélection mené par le Conseil des EPF - qui l'a désigné à l'unanimité.
Né à Soleure le 4 octobre 1957, Martin Vetterli a suivi sa scolarité et effectué sa maturité dans le canton de Neuchâtel. Ingénieur en génie électrique de l’ETHZ (1981), diplômé de l’Université de Stanford (1982) et docteur en sciences de l’EPFL (1986), Martin Vetterli a enseigné à Columbia University comme professeur assistant puis associé. Il a ensuite été nommé professeur ordinaire au département du génie électrique et des sciences de l’informatique de l’Université de Berkeley, avant de revenir à l’EPFL en tant que professeur ordinaire à l’âge de 38 ans. Il a également enseigné à l’ETHZ et à l’Université de Stanford.
Ses activités de recherche centrées sur le génie électrique, les sciences de l’informatique et les mathématiques appliquées lui ont valu de nombreuses récompenses nationales et internationales, parmi lesquelles le Prix Latsis National, en 1996. Il est Fellow de l’Association for Computing Machinery et de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers et membre de la National Academy of Engineering (NAE) notamment. Martin Vetterli a publié plus de 170 articles et trois ouvrages de référence.
Ses travaux sur la théorie des ondelettes, utilisées dans le traitement du signal, sont reconnus par ses pairs comme étant d’une portée majeure, et ses domaines de prédilection, comme la compression des images et vidéos ou les systèmes de communication auto-organisés, sont au cœur du développement des nouvelles technologies de l’information. En tant que directeur fondateur du Pôle de Recherche National Systèmes mobiles d’information et de communication, le professeur Vetterli est un fervent défenseur de la recherche transdisciplinaire.
Martin Vetterli connaît l’EPFL de l’intérieur. Alumnus de l’Ecole, il y enseigne depuis 1995, a été le vice-président chargé des relations internationales puis des affaires institutionnelles de l’Ecole entre 2004 à 2011, et doyen de la Faculté Informatique et Communication en 2011 et 2012. En parallèle à sa fonction de président du Conseil national de la recherche du Fonds national suisse qu’il a occupé de 2013 à 2016, il dirige le Laboratoire de Communications Audiovisuelles (LCAV) de l’EPFL depuis 1995.
Martin Vetterli a accompagné plus de 60 doctorants en Suisse et aux Etats-Unis pendant leur thèse et se fait un point d’honneur de suivre l’évolution de leur parcours au plus haut niveau, académique ou dans le monde entrepreneurial.
L’ingénieur est l’auteur d’une cinquantaine de brevets qui ont conduit à la création de plusieurs startups issues de son laboratoire, comme Dartfish ou Illusonic, ainsi qu’à des transferts de technologie par le biais de vente de brevets (Qualcomm). Il encourage activement les jeunes chercheurs à poursuivre ces efforts et commercialiser les résultats de leurs travaux.
Pierre-André FarinePierre-André Farine received the Doctoral and Engineering Degrees in Microtechnology from University of Neuchâtel, Switzerland, respectively in 1984 and 1978, and the Engineering in Microtechnology from ETS Le Locle in 1974.
He was working 17 years for the Swiss watch industries (Swatch Group), including developments for high-tech products, such as pager watches, watches including integrated sensors such as pressure, compass, altimeter and temperature sensors for Tissot. He was also involved in prototypes developments for watches including GPS and cellular GSM phones.
Since 8 years, he is Professor in Electronics and Signal Processing at the Institute of Microtechnology IMT, University of Neuchâtel, Switzerland. Full professor at EPFL since January 1st, 2009, he works in the field of low-power integrated products for portable devices, including microelectronics for wireless telecommunications, UWB and GNSS systems. He is Head of the Electronics and Signal Processing Laboratory ESPLAB of the EPFL IMT-NE. His laboratory works also for video and audio compression algorithms and their implementation in low power integrated circuits.