Résumé
L'activité du chasseur d'orages consiste à traquer un orage générant des tornades ou pas, dans le but de le photographier et de l'observer. Cette traque – qui a de plus en plus d'adeptes dans le monde – a permis à des chercheurs bien équipés de mieux connaître ces phénomènes météorologiques. Cependant, la plupart des chasseurs d'orages le font seulement pour assister aux phénomènes violents associés au cumulonimbus : foudre, grêle, rafale descendante et tornade. Les orages sont des phénomènes météorologiques ayant un faible diamètre, soit quelques kilomètres. Le réseau de stations terrestres de prises de données est beaucoup plus espacé et il est facile pour un tel nuage de passer entre ses mailles. Même lorsque les orages s'organisent en complexes ou en lignes, les endroits qui sont frappés par du temps violent sont très localisés. Depuis la formation des différents services météorologiques à travers le monde au , ces derniers ont toujours donc bien accueilli des observations supplémentaires venant d'individus ayant observé le passage d'orages. Avec le développement des transports individuels au , les observateurs ont pu se déplacer vers les orages au lieu d'attendre leur arrivée. C'est ainsi que le phénomène des chasseurs d'orages est apparu dans les Grandes Plaines américaines. En effet, cette région est particulièrement propice aux tornades, ayant comme surnom la Tornado Alley, et se trouve dans le berceau de l'automobile de masse. Le premier chasseur reconnu est Roger Jensen (1933–2001), un résident de Fargo (Dakota du Nord) qui suivit des orages dans la région de Lake Park (Minnesota) en 1951. Les pionniers dans ce domaine ont donné de précieuses indications aux chercheurs en météorologie. En 1972, l'University of Oklahoma et le National Severe Storms Laboratory commencèrent le projet Tornado Intercept Project. C'était le premier déploiement coordonné et à grande échelle pour obtenir des informations in situ sur les tornades. Ce projet créa un vaste groupe de chasseurs de tornades qui continua ses activités ensuite et publia le magazine Stormtrack.
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