Concept

Mercenaires suisses

Résumé
thumb|200px|Mercenaires suisses traversant les Alpes (). Les mercenaires suisses sont des soldats remarqués pour avoir vendu leur service dans des armées étrangères européennes, depuis la fin du Moyen Âge jusqu'au siècle des Lumières. Leurs services en tant que mercenaires étaient à leur apogée au cours de la Renaissance, lorsque leurs capacités militaires éprouvées au champ de bataille (Grandson, Morat...) contre le duché de Bourgogne en faisaient des troupes de mercenaires particulièrement recherchées durant les guerres d'Italie. Après la bataille de Marignan (en 1515), le 29 novembre à Fribourg, la France signe avec les Suisses un traité de paix perpétuelle qui sera respecté jusqu'à la chute de la monarchie française, en 1792. Par le traité de Genève du , les Suisses mettent des mercenaires au service du roi de France. Les soldats suisses et leur stratégie vont s'adapter à l'évolution technologique de l'art de la guerre pendant la Renaissance. Les mercenaires suisses se battent en utilisant une stratégie ancienne, tirée des textes relatant les victoires d'Alexandre le Grand. Les Suisses en ordre de combat se structurent en groupes de , que l'on appelle « batailles » (phalange). Ils forment donc une masse compacte hérissée de piques de plus de 5 mètres de long, ce qui rend la formation totalement invulnérable face à un assaut de cavalerie. Ces « batailles » sonnent le glas de la chevalerie médiévale, et annoncent l'ère de la suprématie de l'infanterie. Il faut aussi remarquer que les régiments suisses sont les premiers à marcher accompagnés de musique. Les lansquenets (Landsknechte) allemands vont se servir de la même méthode, mais sauront diversifier leur activité en introduisant des épées à deux mains ainsi qu'en augmentant la proportion d'hommes équipés d'arquebuses puis de mousquets dans leurs rangs. À la veille de la bataille de Marignan en 1515, a payé les Suisses, qui sont en partie rentrés chez eux. Il ne reste plus que les Unterwaldois, les Valaisans et un certain nombre de régiments qui n'ont pas accepté l'or français.
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