LÉtat libre d'Irlande (Irish Free State ou IFS ; Saorstát Éireann) est le régime politique de l'Irlande entre 1922 et 1937.
Le traité anglo-irlandais signé le 6 décembre 1921 entre le gouvernement britannique et les représentants irlandais est approuvé très largement le 14 décembre 1921 par la Chambre des communes britannique et par la Chambre des lords de Londres. Mais sa ratification par le Dáil Éireann irlandais est difficile et confuse : Éamon de Valera s'oppose au traité défendu par Michael Collins et Arthur Griffith dans d'âpres débats sur la partition de l'île et le statut de l'État qui implique une allégeance symbolique au monarque britannique et la renonciation à la république. Le texte est voté le 7 janvier 1922, mais n'entre en vigueur que le 6 décembre 1922 après la proclamation royale de George V. Il s'applique à l'île entière, mais dès le lendemain l'Irlande du Nord, conformément aux dispositions du traité, se retire : l’État libre d'Irlande ne concerne dès lors que les de l'Irlande du Sud.
Le nouvel État a un statut de dominion, dans lequel le souverain britannique représenté par un gouverneur général est le chef de l'État, doté d'un rôle purement cérémoniel (monarchie irlandaise). Le gouverneur général est associé à deux chambres, le Dáil Éireann (chambre des députés) et le Seanad Éireann (Sénat), pour constituer lOireachtas qui légifère sous l'autorité d'un Premier ministre. C'est le Premier ministre de l'État libre d'Irlande, et non le roi, qui choisit en pratique le gouverneur général. Le traité impose toutefois un serment d'allégeance à la Couronne britannique par les membres du Parlement irlandais.
Les oppositions fondamentales entre Irlandais déboucheront sur la Guerre civile irlandaise, violent conflit armé entre les partisans du traité au pouvoir et les Républicains d'Éamon de Valera qui déposent les armes en mai 1923. Accédant au pouvoir par les élections de 1932, celui-ci amende le traité de Londres de 1921/1922 et met fin par la Constitution de 1937 à l’État libre d'Irlande qui devient l'Éire.
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vignette|upright=1.5|alt=Carte des dominions à la fin du XIXe siècle.|Carte de l'Empire britannique sous la reine Victoria, à la fin du . Le mot « dominions » désigne l'ensemble des territoires appartenant à la Couronne. Un dominion est un État membre autonome de l'Empire britannique puis du Commonwealth. Avant la Première Guerre mondiale, les dominions ne sont pas pleinement indépendants, le Royaume-Uni gardant la souveraineté sur les relations internationales, la diplomatie, la guerre, la citoyenneté, la plus haute instance judiciaire et la Constitution.
Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande (en anglais : United Kingdom of Great Britain and Ireland), souvent abrégé en Royaume-Uni, est un ancien État insulaire d'Europe du Nord qui recouvrait l'archipel des îles Britanniques, et qui a existé du au , auquel ont succédé le Royaume-Uni dans sa forme actuelle et l'Irlande. Le Royaume-Uni de Bretagne et d'Irlande garde toutefois sa dénomination jusqu'en 1927, date à laquelle il devient le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord.
La Constitution de l'Irlande (Bunreacht na hÉireann, Constitution of Ireland) désigne le document légal fondateur de l'État connu sous le nom d'Irlande ou de République d'Irlande. Rédigée sous l'influence de la démocratie libérale, elle établit un État indépendant fondé sur un système de démocratie représentative, garantissant certains droits fondamentaux. Elle a été ratifiée par référendum en 1937 et elle ne peut être amendée que par le même processus.