Le mascara est un produit cosmétique permettant de surligner les yeux en colorant les cils et leur donnant plus de longueur ou d'épaisseur apparente. vignette|Un tube de mascara et sa brosse applicatrice. Le mascara se compose d'un tube contenant le produit colorant sous forme liquide ou crémeuse et d'une brosse droite, courbée voire sphérique. La brosse est plongée dans le tube puis appliquée sur les cils. Le mascara contient de l'eau, des épaississants, des agents filmogènes, des colorants et des conservateurs. Il existe en différents couleurs mais principalement en noir. Il existe des mascaras résistants à l'eau, ce qui leur évite de couler sous les yeux en cas de pluie, de larmes ou de sueur excessive. (1929) De l'anglais mascara (sens identique) attesté en 1922, se substituant à mascaro et qui explique le genre masculin alors que la plupart des mots en \a\ sont féminins (attesté en 1890 en Angleterre, et 1903 en France) et sans doute dérivé de l’espagnol máscara. Autre signification que l'on peut prétendre être l'origine du mot mascara est issue du Patois français qui viens de Moscorá : "charbonner, noircir, couvrir d'un enduit noir." parus en 1879 dans le Dictionnaire patois-français du département de l'Aveyron par l'abbé Vayssier À l'origine, le mascara était de la poudre d'antimoine. L'antimoine est une roche noire aux reflets bleutés, qu'on concassait et qu'on broyait jusqu'à donner une poudre dont on tirait un collyre, le khôl (signifiant « noir » en arabe). Durant l'Antiquité, les Égyptiennes utilisaient également une mixture à base d'amandes calcinées réduites en poudre, de miel et de fiente de crocodile alors que les Romaines se maquillaient avec un produit issu de pétales de rose brûlés, de datte et d'antimoine. Pendant le Moyen Âge et la Renaissance, les femmes ne mettent rien, préférant l'épilation du visage. Dans les années 1850, en Occident, les femmes riches se noircissent les yeux en mixant du jus de baies de sureau avec de la suie.