En économie, l'interventionnisme est une politique préconisant l'intervention des pouvoirs publics dans la vie économique d'un pays. Le niveau d'interventionnisme économique d'un État se mesure par son niveau de dépenses publiques (en % du PIB) et la quantité de régulations économiques qu'il a mis en place.
Que ce soit en économie ou en politique, l'interventionnisme est directement lié à l'existence même de l’État, qui se définit par une forme minimale de gouvernement. La doctrine interventionniste va cependant plus loin en préconisant une action publique au-delà de celle nécessaire pour assurer son existence a minima. Si l’État possède des fonctions régaliennes basiques, ou le « monopole de la violence légitime », toute action additionnelle peut être considérée comme une forme d'interventionnisme.
L'interventionnisme est donc une doctrine normative, qui dépend de la conception minimale que l'on a de l’État.
Les premières discussions connues sur le rôle de l'État en matière de politique économique ont fait en Chine l'objet d'un débat retracé dans la Dispute sur le sel et le fer, un recueil de textes de 81 av. J.-C. débattant des mesures instaurées par l'empereur Wu. Les débats portent sur l'opportunité du monopole d'État, les impôts et les dépenses publiques et les systèmes de stabilisation des prix.
En France, une forme d'interventionnisme se retrouve dans le colbertisme. Cette doctrine correspond à une politique protectionniste et volontariste. Il restreint les importations, octroie des subsides à l’exportation, contraint les commerçants à utiliser des navires français et prône l’exploitation économique des colonies. Il encourage aussi la création de compagnies commerciales et l’extension des corporations. Il contribue notamment à la création des grandes manufactures détenues par l’État (les Gobelins, les manufactures d’armes...) qui doivent produire de nouvelles richesses afin d’éviter les importations.
Les guerres et les reconstructions amènent également l’État à s'engager plus fortement dans l’activité économique avec la production d'arme et la mise en place d'une économie de guerre.
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La politique économique est l'ensemble des interventions des administrations publiques (dont l’État, la banque centrale, et les collectivités territoriales) sur l’activité économique pour atteindre des objectifs (croissance, plein-emploi, justice sociale). Ces objectifs permettent de corriger les déséquilibres (inflation, inégalités de revenu et de richesse, chômage, déficit des finances publiques, excès de création monétaire).
alt=Carte du monde, où les pays sont colorés selon leur indice de liberté économique|vignette|redresse=1.4|Indice de liberté économique de 2022 calculé par la Heritage Foundation : plus le pays est en vert, plus il est considéré comme économiquement libéral. Le libéralisme économique est l'application des principes du libéralisme à la sphère économique. Cette école de pensée, dont la dénomination est associée au siècle des Lumières, estime que les libertés économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.
In economics and business ethics, a coercive monopoly is a firm that is able to raise prices and make production decisions without the risk that competition will arise to draw away their customers. A coercive monopoly is not merely a sole supplier of a particular kind of good or service (a monopoly): It is a monopoly wherein there is no opportunity to compete with it because entry into the field is legally closed. It is a case of a non-contestable market.
Couvre les concepts fondamentaux de l'économie environnementale et écologique, du développement durable, de la comptabilité des richesses et des perspectives sur la protection de la planète.