Le placemaking ( « fabrique de lieu » en anglais) est une démarche d'aménagement des espaces urbains qui promeut la réappropriation de l'espace public par le citoyen. Le terme de « placemaking », d'origine anglosaxone, peut se traduire par « fabrique des espaces publics » comme démarche d'. Il s'écrit en un seul mot, avec un tiret « place-making » ou, parfois, en deux mots « place making ». C'est au milieu des années 1970, que l'urbaniste , fondateur en 1975, à New York, de l'association à but non lucratif Project for Public Spaces, forge ce néologisme afin de conceptualiser une . Selon la direction générale des entreprises, une direction du ministère français de l'Économie et des Finances : Selon les acteurs du projet européen Lively Cities, co-financé par le programme Interreg : Selon le Project for Public Spaces, le placemaking est une démarche collaborative enracinée dans un milieu, qui se donne pour but de resserrer les liens entre les gens. Il ne s'agit pas de l'aménagement d'un espace de socialisation, mais d'un processus créatif et collectif d'aménagement d'un espace commun. Le terme est aussi utilisé dans le marketing d'entreprise. Les équipes de l'entreprise Walt Disney Imagineering, par exemple, s'en servent pour décrire la rénovation thématique entière d'une zone d'un parc à thème, qui s'accompagne en général d'un ajout de nouvelles attractions (ex. : Toon Studio, au parc Walt Disney Studios, un parc à thème de Disneyland Paris). Vers le milieu des années 1950, la philosophe de l'architecture et de l'urbanisme Jane Jacobs, les architectes britanniques et Ian Narin, et le sociologue et urbaniste William H. Whyte publient dans le magazine américain Fortune des articles critiques sur l'architecture moderne. En 1957, Whyte rassemble les écrits de ces auteurs dans un livre The exploding metropolis, une sorte de manifeste prônant l'implication des citoyens dans l'aménagement de l'espace urbain.