Glovelier est une localité et une ancienne commune suisse du canton du Jura.
vignette|Photo aérienne (1955)
Le village de Glovelier se trouve à à vol d’oiseau à l’ouest-sud-ouest de Delémont, au pied de la Combe-Tabeillon, qui descend du plateau des Franches-Montagnes. La localité est arrosée par le ruisseau Le Tabeillon.
Le point le plus bas se situe au village, à d’altitude, et le point le plus haut à 1 004 mètres d’altitude, au lieu-dit Jolimont.
Les hameaux de Sceut et de Foradray se situent sur le territoire de la localité.
Le nom de la commune se compose d’un nom de personne germanique tel que Liubold, Liodold, Liutbald ou Liuthold et du substantif roman villāre, qui désigne un domaine, un groupe de fermes ou un hameau.
La première occurrence écrite du toponyme date de 1161, sous la forme de Lovilir.
La commune se nomme Yovlî ou Glovlî en patois vâdais.
Son ancien nom allemand est .
Les habitants de la commune sont surnommés les Tripets, soit ceux qui sont déconfits ou qui mangent des tripes.
La localité compte 481 habitants en 1818, 537 en 1850, 634 en 1900, 898 en 1950, en 2000, en 2010 et en 2012.
Les découvertes archéologiques permettent d’affirmer que la région fut habitée à l’âge de bronze et à l’époque romaine.
En 1876, découverte de nombreux ossements humains lors du creusage de puits d'écoulement des eaux du tunnel Montmelon-Glovelier, ainsi que de squelettes et d'armes entre Glovelier et Bassecourt.
De 1793 à 1815, Glovelier a appartenu à la France, dans le département du Mont-Terrible, puis dans celui du Haut-Rhin. À la suite d'une décision du Congrès de Vienne, en 1815, la commune de Glovelier a été attribuée au canton de Berne.
Depuis le , la commune fait partie du canton du Jura. Le , la commune a fusionné avec celles de Bassecourt, Courfaivre, Soulce et Undervelier pour former la nouvelle commune de Haute-Sorne.
Village agricole jusqu’à la fin du , Glovelier s’est industrialisé avec le développement de la fabrication de boîtes de montres.