Soyhières (ancien nom allemand : Saugern) est une commune suisse du district de Delémont, dans le canton du Jura. vignette|Vue aérienne (1953) Soyhières, situé à proximité de Delémont et de Bâle, comprend le village proprement dit ainsi que le hameau des Riedes-Dessus situé à environ 3,5 km en aval. 1896 - 1898 : Wannier Séraphin 1899 - 1902 : Wannier Joseph 1903 - 1917 : Brêchet Léon 1917 - 1921 : Wannier Séraphin 1921 - 1922 : Gobat Charles, adjt 1922 - 1924 : Mertenat Étienne 1924 - 1926 : Mertenat Alphonse 1927 - 1942 : Fleury Arnold 1943 - 1947 : Mertenat Jules 1947 - 1954 : Schaller Roland 1954 - 1963 : Brêchet Marc 1964 - 1984 : Wernli Paul 1985 - 1986 : Chaignat Jean 1986 - 1997 : Parrat Roland 1998 - 2000 : Kohler Bernard 2001 - 2017 : Morel Pierre 2018 - 2022 : Zuber Christian Le document le plus ancien qui fasse mention d'un comte de Soyhières est de l'an 1102. Cette année-là un comes Ode de Soyhières, sur le conseil et à la demande de l'évêque Burkard de Hasenburg, du consentement de sa femme et de ses fils, fait don au couvent de St-Alban d'un domaine qu'il possède à Kembs. En épousant Agnès de Sogern (Soyhières), Louis II de Ferrette (1160-1190) étend son Comté dans la vallée de la Birse, aux portes de Delémont, et lorgne du côté de l’abbaye de Moutier-Grandval, dont il est l’avoué pour quelques villages. Église Saint-Étienne, de 1936-1938, par l’architecte Gustav Doppler. Elle a conservé un important mobilier ancien, dont un crucifix de 1720, par François-Joseph Mertenat, et des personnages du Calvaire, probablement par Conrad Berlinguer, de 1733. La crypte est consacrée au père Jean-Pierre Blanchard, mort en odeur de sainteté en 1824. Maison Chappuis des Oblates de saint François de Sales (route de France 23). Cet imposant édifice à toit Mansart avec lucarnes du milieu du abritait l’auberge de la Croix-Blanche créée en 1788. L'établissement a reçu dans les années 1810 deux hôtes de marque, à savoir Joséphine de Beauharnais, puis le roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III. École privée depuis 1893.