thumb|Des employés du Bureau du recensement des États-Unis compilent des données à l'aide de l'un des ordinateurs Univac de l'agence, vers 1960. LUnited States Census (en français recensement des États-Unis) est un recensement décennal exigé par l'Article I de la Constitution des États-Unis, qui précise que les représentations politiques et impôts sont répartis entre les différents États américains ce qui impose qu'un recensement soit effectué tous les dix ans. Le premier s'est tenu en 1790 et le dernier et dernier à ce jour en 2020. Ces recensements sont gérés par le Bureau du recensement des États-Unis, une agence fédérale du département du Commerce des États-Unis. Le premier recensement ayant eu lieu aux États-Unis est le recensement de 1790. Sont alors comptabilisés habitants. Le dernier dépouillement de recensement selon des méthodes manuelles a lieu lors des opérations de 1880. Herman Hollerith y participe, puis travaille au Bureau américain des brevets et des marques de commerce, où il met au point la carte perforée qui porte son nom. Cette méthode servit à l'automatisation des opérations du recensement de 1890, qui fut la première application d'envergure des techniques mécanographiques dans l'Histoire. Le recensement est obligatoire aux États-Unis, mais les réponses sont libres. Jusqu'en 1976, se soustraire à la procédure de recensement pouvait entrainer une incarcération. Depuis, les contrevenants s'exposent à une amende de (contre en France). La question de la race a été posée dès le départ de l'histoire du pays parce que l'esclavage obligeait à un tel décompte. La question reste toujours posée, mais s'est diversifiée au fil des recensements. Asiatiques déclinés entre pays d'origine puis Hispaniques selon l'origine exacte ont enrichi le corpus de données statistiques. Jusqu'en 1915, les immigrants venus du Proche-Orient devaient s'enregistrer comme « Asiatiques », ce qui leur interdisait l'accès à la nationalité américaine ; ils sont depuis lors intégrés dans le groupe « Blanc ».