La terza rima (ˈtɛrtsa ˈriːma) ou tierce rime est une structure rimique particulière des strophes intercalant dans un tercet une rime issue du tercet suivant. Elle est utilisée pour la première fois par le poète italien Dante Alighieri dans son œuvre majeure la Divine Comédie.
Contraintes structurelles définissant la terza rima :
la rime du premier vers et la rime du dernier n’ont qu'un écho ; la rime des autres vers ont deux échos
le nombre de tercets n’est pas limité
le dernier vers est toujours isolé
le troisième vers d'un tercet est un écho au premier vers
le second vers d'un tercet est repris en écho dans le tercet suivant en premier vers
Représentation schématique de la terza rima : ABA-BCB-CDC-DED-EFE-FGF-GHG-HIH-I.
Généralement, les vers sont des hendécasyllabes. Mais il existe une forme hexasyllabique appelée piccola terza rima (petite rime tierce).
La terza rima, autrement appelée rime tierce, est introduite et utilisée dans la littérature française par le biais de Jean Lemaire de Belges, au début du . On retrouve cette forme dans son œuvre intitulée : La Concorde des deux langages.
D'autres poètes ont fait usage de cette structure mais cette forme poétique n'est pas très usitée.
Cette structure rimique n'est pas utilisée durant les . Elle sera réintroduite par Théophile Gautier, notamment dans son recueil intitulé La Comédie de la mort.
Cette liste n'est bien sûr pas exhaustive.
Marguerite de Navarre dans La Navire (1547) ;
Hugues Salel dans Premier chapitre d'amour, Second chapitre d'amour et Troisième chapitre d'amour issus des Œuvres complètes ;
Philippe Desportes ;
Étienne Jodelle dans Chapitre de l'Amour, Chapitre d'Amour, Autre chapitre d'Amour, À sa muse, Sur la musique ou encore dans Contr'Amours et Contre la Riere-Venus issus de Les Amours ;
Théophile Gauthier dans Terza rima tiré des Poésies Complètes mais aussi dans Ribeira ;
Martin-Saint-René dans sa traduction de la Divine Comédie de Dante et pour qui la terza rima est la forme la plus vibrante de la poésie
Charles Guinot dans les Fleurs d'oisiveté ;
Stéphane Mallarmé dans Aumône et Le Guignon ;
José-Maria de Heredia dans Monument ;
Paul Valéry dans La Fileuse.
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Le pentamètre iambique est un type de vers utilisé notamment en métrique antique dans la poésie grecque, ainsi que dans les poésies anglaises et allemandes. Sous sa forme la plus pure, il se compose de cinq iambes. En anglais, le pentamètre iambique est le type de vers le plus fréquemment employé. Pour qu'un texte soit en pentamètre iambique, la seule règle absolue de versification est que chaque vers comprenne cinq pieds. La métrique anglaise repose non sur la longueur des syllabes, comme en grec, mais sur leur accentuation.
A rhyme scheme is the pattern of rhymes at the end of each line of a poem or song. It is usually referred to by using letters to indicate which lines rhyme; lines designated with the same letter all rhyme with each other. An example of the ABAB rhyming scheme, from "To Anthea, who may Command him Anything", by Robert Herrick: These rhyme patterns have various effects, and can be used to: Control flow: If every line has the same rhyme (AAAA), the stanza will read as having a very quick flow, whereas a rhyme scheme like ABCABC can be felt to unfold more slowly.
Ottava rima est une forme de strophe rimée, d'origine italienne, qui fait rimer huit vers hendécasyllabes. Utilisé à l'origine pour les longs poèmes sur des thèmes héroïques, il est devenu plus tard populaire dans l'écriture d'œuvres héroï-comiques. Sa première utilisation connue est dans les écrits de Boccace. Autre exemple : Canto l’arme pietos(e) e ’l Capitano Che ’l gran sepolcro liberò di Cristo.