La province de Kermanchah (Kirmaşan en kurde, fa en persan) est une des 31 provinces d'Iran. Elle est située dans l'ouest du pays, à la frontière avec l'Irak. Entre les années 1969 à 1986, elle était connue sous le nom de Kermanshahan. Puis, de 1986 à 1995, sous le nom de Bakhtaran.
Sa capitale, Kermanshah () est située dans le centre de la partie occidentale de l’Iran. La population de la ville est de personnes.
La ville est située sur les pentes de la montagne Kooh-e Sefid, qui est le sommet le plus célèbre dans la région de Kermanshah. La ville s'étend sur plus de en longueur, le long de la rivière Sarab et de la vallée du même nom. L'altitude de la ville est de .
La distance entre Kermanshah et Téhéran est de . Elle est le centre des échanges commerciaux d'une région qui produit des céréales, du riz, des légumes, des fruits, des huiles végétales, mais aussi de nombreuses industries comme des raffineries de pétrole et de sucre, de la farine, du ciment, du textile, etc. L'aéroport est situé au nord-est de la ville et la distance à vol d'oiseau jusqu'à Téhéran est de .
Des preuves montrent que cette province a accueilli l'homme depuis les époques paléolithique et néolithique. En prenant en compte les monuments historiques trouvés dans la province, on se rend compte que la province était très prisée pendant les périodes Achéménide et Sassanide.
Kermanshah est une des cités antiques de l'Iran et il est dit que Tahmores Divband, un dirigeant mythique des Pichdadiens la construisit. Certains attribuent la construction à Vahram IV (. Pendant le règne de Khosro et d'Hormizd IV de la dynastie Sassanide, Kermanshah était au faîte de sa gloire, puis devint ensuite une résidence royale secondaire.
La ville subit ensuite des dommages importants pendant l'invasion des Arabes. À la période Safavide, le premier ministre Sheikh Ali Khan Zanganeh proposa au chah Süleyman de rebâtir la ville, qui regagna de l'importance. En même temps que l'invasion Afghane et la chute d'Esfahan, Kermanshah fut détruite par l'invasion Ottomane.