Concept

Je suis Charlie

Résumé
« Je suis Charlie » est un slogan créé par Joachim Roncin, un graphiste français, dans les heures suivant l'attentat contre le journal Charlie Hebdo et utilisé le et les jours suivants en soutien aux victimes. Cette phrase est principalement utilisée sous forme d'image ou d'un hashtag sur les réseaux sociaux, devenant notamment un des slogans les plus utilisés de l'histoire du réseau Twitter. Le slogan est utilisé sous de multiples formes dans les manifestations de soutien en France et dans le monde ayant suivi l'attentat, ainsi que dans des textes musicaux composés en hommage aux victimes, comme ceux de Grand Corps Malade, de Tryo, de -M- et de JB Bullet. vignette|upright|Dès le au soir le logo est utilisé dans les manifestations de soutien, ici à Strasbourg. L'auteur du slogan et du visuel est Joachim Roncin, directeur artistique du magazine Stylist. Le logo représente très sobrement la phrase « Je suis Charlie » en blanc et gris sur fond noir, sans autre élément graphique. L'auteur a repris le logo de Charlie Hebdo pour le mot « Charlie » et la typographie du magazine pour lequel il travaille pour les mots « Je suis ». Joachim Roncin a envoyé la première photographie du slogan sur Twitter à le , un peu plus d'une heure et quart après le début de l'attentat. À ce sujet, il déclare : On peut aussi penser à l'influence d'un inconscient collectif pour une formulation, si souvent reprise, qui a une de ses origines dans le « Je suis Spartacus », réplique culte du film Spartacus ! de Stanley Kubrick (1960) comme le fait remarquer le Washington Post. Ce n'est cependant pas l'origine de la formulation indiquée par Joachim Roncin sur l'antenne de RTL qui y a déclaré : Le slogan Je suis Charlie est une expression polysémique : pour certains, elle signifie « Je suis [solidaire avec les victimes de l'attentat contre] Charlie [Hebdo] », indiquant le soutien aux victimes de l'attentat et rappelle les mots : de la politologue Nicole Bacharan le , repris par le journaliste Jean-Marie Colombani dans son éditorial du dans le quotidien Le Monde ; et () prononcé par John Fitzgerald Kennedy durant son discours à Berlin-Ouest, le , à l'occasion des quinze ans du blocus de Berlin.
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