Le drapeau de l'Islande est décrit officiellement dans la loi 34, du , jour où l'Islande est devenue une République. Cette loi est intitulée « Loi du drapeau national des Islandais et les Armes d'État » et décrit le drapeau islandais comme suit : Le drapeau civil des Islandais est bleu comme le ciel avec une croix blanc-neige, ainsi qu'une croix rouge à l'intérieur de la croix blanche. Les bras de la croix s'étirent jusqu'au bord du drapeau et leur surface combinée est de 1/9, la croix rouge participe à 1/9 du drapeau. À gauche, les espaces bleus sont carrés, et à droite ce sont des rectangles dont la surface est le double de celle des carrés. Les proportions du drapeau sont 18/25. Les proportions des éléments figurant sur le drapeau sont donc les suivantes : En largeur et de gauche à droite, de 7-1-2-1-14 En hauteur et de haut en bas, de 7-1-2-1-7 Le pavillon d'État (Tjúgufáni) est différent du pavillon civil dont les carrés extérieurs font trois fois la longueur des autres carrés. De plus, les carrés extérieurs sont coupés du coin du drapeau jusqu'au centre de leur longueur où il touche la croix rouge. À partir de là, le drapeau est coupé verticalement. D'après la légende, le , le roi danois Valdemar II dit le Victorieux (1170-1241), lors de la bataille de Lyndaniz, vit la foudre tracer dans le ciel noir une croix blanche, donnant ainsi naissance à la croix scandinave. Cet évènement est apparu pour les croisés danois comme un message leur dictant d'exterminer leurs adversaires païens (les Estoniens). Une autre version de la légende veut qu'à l'issue de cette bataille, la tunique blanche du roi Valdemar II ait été entièrement rougie du sang de ses adversaires, à l'exception de l'emplacement de sa ceinture et de son baudrier, qui formaient une croix. En 1810, l'aventurier danois Jørgen Jørgensen, qui s'était proclamé Grand Protecteur de l'Islande et prétendait libérer le pays de la domination danoise, dota brièvement l'Islande d'un drapeau représentant trois morues blanches sur fond bleu, avant d'être expulsé par les Anglais.