Concept

Sicherheitsdienst

Résumé
vignette|upright=1.0|Reinhard Heydrich en (portant un uniforme de SS-Gruppenführer). Le Sicherheitsdienst (ˈzɪçɐhaɪtsˌdiːnst), sous sa forme longue « der Sicherheitsdienst des » (en français : « le service de la sécurité du Reichsführer-SS »), régulièrement abrégé en SD, était en Allemagne à partir de 1931 le service de renseignement et de maintien de l'ordre de la SS. Le SD est créé en Allemagne en 1931 par Reinhard Heydrich, sur ordre de Heinrich Himmler, sous le nom de « ND » de (service de renseignement), comme un service à vocation policière parallèle, car rattaché au parti nazi, n'ayant donc aucun caractère légal. « Officiellement » dénommé « SD » en , son pouvoir augmente avec celui des nazis sur l’Allemagne. Par son lien avec la SS, il devient une organisation policière officielle après l'accession des nazis au pouvoir en . Il est en compétition avec les SA qu’il aide à éliminer lors de la nuit des Longs Couteaux au début de , et en rivalité constante avec l’Abwehr, le service du contre-espionnage militaire dirigé par l'amiral Wilhelm Canaris. Lors de la prise du pouvoir, le , le SD ne compte qu'une centaine de personnels actifs ainsi qu'une centaine de membres honorifiques : il n'y participe d'ailleurs quasiment pas (même l'extension du pouvoir du Reichsführer-SS aux polices régionales se fait sans son concours). Il ne peut donc pas faire ses preuves et est, par conséquent, complètement méprisé, mais il n'en demeure pas moins la seule organisation centralisée d'information dont dispose la direction du parti. Fin 1933, le SD voit son prestige complètement compromis, à tel point que, sur ordre de Hitler, Martin Bormann rédige une circulaire afin de mettre fin aux rumeurs selon lesquelles l'organisation allait être incessamment dissoute. Le SD permet aux hauts dirigeants du parti, s'étant emparé des postes clés de l'État, de garder sous surveillance les « petits princes provinciaux » car le SD, précisément, n'a pas participé à la course au pouvoir. C'est pourquoi, en , Rudolf Hess proclame le SD, seul service officiel d'information du parti nazi.
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Concepts associés (20)
Einsatzgruppen
Les Einsatzgruppen (pluriel de Einsatzgruppe, littéralement « groupes d'intervention ») étaient les unités mobiles d'extermination du Reich allemand. Créés dès l’Anschluss, à partir de l'invasion de la Pologne ces unités de police politique militarisées étaient chargées de l'assassinat systématique des opposants réels ou supposés au régime nazi, particulièrement des Juifs. Les Einsatzgruppen ont été l'instrument de ce qu'on nomme également la « Shoah par balles ».
Ordnungspolizei
LOrdnungspolizei , abrégée en OrPo ou Polizei, était la police allemande du Troisième Reich, de 1936 à 1945, chargée du maintien de l'ordre public. Par un décret du Führer du , Heinrich Himmler, Reichsführer-SS (RFSS), est nommé chef de la police allemande au sein du ministère de l'Intérieur du Reich. Cette décision place l'ensemble des forces de la police allemande du Reich sous l’autorité du chef de la Schutzstaffel (SS).
Sicherheitspolizei
La Sicherheitspolizei (« Police de sûreté »), abrégée Sipo, est la Police de sûreté allemande, créée en 1936 par Heinrich Himmler en accord avec Hitler, pour regrouper deux organes : la « Gestapo » (Geheime Staatspolizei) qui regroupe l'ensemble des services de police politique du Reich ; officiellement contrôlée par Hermann Göring, Heinrich Himmler en prend progressivement le contrôle de fait ; la « Kripo » (Kriminalpolizei) la police criminelle qui lutte contre la criminalité, dirigée par Arthur Nebe.
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