vignette|Chapiteau et entablement corinthien du Panthéon de Rome.
vignette|Chapiteaux corinthiens de la façade néoclassique de la poste de New York.
vignette|Dessin d'un chapiteau corinthien, s'apparentant ici toutefois davantage au composite (volutes ioniques superposées au chapiteau corinthien pur).
L'ordre corinthien est le dernier des trois ordres architecturaux grecs, dont le caractère est surtout déterminé par une grande richesse d’éléments et un chapiteau décoré de deux rangées de feuilles d’acanthe.
Si la forme évasée et la décoration végétale qui caractérisent le chapiteau corinthien firent leur apparition en Égypte, en Assyrie et dans d'autres contrées d'Orient, avant d'être adoptées par les Grecs, ceux-ci ont le mérite d'avoir épuré et enrichi les types préexistants, ainsi que de les avoir appliqués à un nouvel ordre d'architecture. Les chapiteaux de l'île de Théra peuvent être considérés comme étant la forme la plus ancienne.
L'ordre corinthien a été inventé aux alentours de 380 av. J.-C. Il est d'abord utilisé dans les parties secondaires des grands édifices, souvent à l'intérieur. On retrouve notamment des colonnes corinthiennes au temple d'Apollon à Bassae ou encore à l'intérieur de la tholos de Delphes dans le sanctuaire d'Athéna Pronaïa.
Puis l'ordre corinthien va être utilisé seul. C'est notamment cet ordre qui est employé pour la construction du temple de Zeus à Athènes (l'Olympiéion), un temple aux proportions assez exceptionnelles puisqu'il reste l'un des plus grands temples grecs jamais construits.
L'architecte romain Vitruve donne une explication légendaire aux chapiteaux corinthiens dotés de feuilles d'acanthe :
Nous ne possédons que très peu de temples grecs purement corinthiens ; en revanche cet ordre sera sans conteste le préféré des architectes romains.
Les architectes de la Renaissance ont été plus heureux dans leur imitation de l'ordre corinthien que dans celle du dorique ou de l'ionique ; les fautes qu'ils ont commises proviennent généralement de leur respect aveugle pour les antiquités romaines, qu'ils n'avaient point comparées aux monuments grecs.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
thumb|300px|Chapiteau ionique de l'Érechthéion d'Athènes. L’ordre ionique (appelé également colonne ionique) se caractérise notamment par son chapiteau à volutes, par son fût orné de 24 cannelures et par sa base moulurée. Parfois, un groupe de cariatides prend la place de colonnes ioniques, les plis des vêtements évoquant les cannelures de ces colonnes. La plus célèbre de ces réalisations est sans conteste l'Érechthéion de l'Acropole d'Athènes.
thumb|Ordre dorique du Parthénon. L'ordre dorique est le plus dépouillé des trois ordres grecs. Les colonnes doriques se caractérisent notamment par leur chapiteau à échine plate (nue, sans décors), par leur fût orné de 20 cannelures et par l'absence de base (pour le dorique grec) ; la frise dorique se caractérise par ses triglyphes et ses métopes. L'ordre dorique est aussi le plus ancien des ordres grecs (il apparaît durant la seconde moitié du ). Vitruve attribue son invention à Doros, fils d'Hellénos.
thumb|upright=1|Chapiteaux de formes classiques (extrait de l’Encyclopédie, vol. 18) : a. toscan, b. dorique, c. ionique, d. ionique moderne, e. corinthien, f. composite L'ordre, en architecture, détermine les proportions, les formes et l’ornementation de toute partie construite en élévation (en particulier des colonnes, sans que leur présence soit impérative, des pilastres, des supports, des entablements). Les Grecs n’en reconnaissaient que trois : l’ordre dorique, l’ordre ionique et l’ordre corinthien, les Romains en ont ajouté deux : l’ordre toscan et l’ordre composite.
Explore la conception de guidages flexibles, en mettant l'accent sur l'analyse des structures avec des joints flexibles orthogonaux et l'optimisation à l'aide de colonnes flexibles.
Déplacez-vous dans la théorie néoclassiciste en examinant la façade de l'église Saint-Gervais de Salomon de Brosse à Paris, mettant en évidence le mélange harmonieux des ordres doric, ionique et corinthien.
S'inscrit dans les propositions géométriques d'Euclid et de Vitruve, en mettant l'accent sur les figures architecturales et les concepts d'urbanisme.
Reinforced concrete flat slabs consist of a continuous, thin concrete plate that rests on a grid of columns. The supporting surface of the columns is very small compared to the floor plan dimensions, leading to concentrations of shear forces near the colum ...
EPFL2024
, , , ,
The construction industry plays a major role in the high levels of greenhouse gas emissions, resource consumption, and waste generation observed nowadays. Key to the circular economy, structural component reuse arises as a promising solution to divert cons ...
2024
Lignocellulosic biomass is a potential renewable resource for production of high-value, sustainable products. Furfural is among the important bio-based chemicals in biorefineries. However, the conventional process of furfural production using a reaction-se ...