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vignette|Manifestation contre les clandestins, l'immigration-invasion et l'islamisation de l'Europe le 8 novembre 2015 à Calais La théorie du complot du génocide blanc est une théorie conspirationniste d'extrême droite associée aux idéologies racialiste, néonazie, identitaire, nationaliste blanche, suprémaciste et séparatiste blanche, qui soutient que l'immigration de masse, l'intégration raciale, le métissage, de faibles taux de fécondité des Blancs, l’avortement, la confiscation de terres des Blancs, la violence organisée contre eux ou leur élimination y compris dans les pays à majorité blanche seraient hypothétiquement encouragés. Cette théorie considérée comme complotiste d'ultradroite soutient que ces actions visent à remplacer, éliminer ou liquider délibérément les populations blanches, à démanteler le pouvoir collectif blanc, à rendre la race blanche minoritaire et à faire en sorte que les Blancs disparaissent par assimilation forcée ou par un génocide violent. Cette théorie a été développée vers 1995 par le suprémaciste blanc américain et néo-nazi David Lane. La phrase « antiraciste est un mot de code pour anti-blanc », popularisée en 2006 par le nationaliste blanc , est associée au sujet du génocide blanc. Il est apparu sur des panneaux publicitaires aux États-Unis près de Birmingham, en Alabama et de Harrison, dans l'Arkansas. La théorie a été couramment utilisée à la fois de manière interchangeable, et comme une version plus large et plus extrême de la théorie conspirationniste du grand remplacement de Renaud Camus sur un grand complot qui cible la population chrétienne blanche en France. Adeoye O. Akinola, chercheur à l'université de Johannesburg, a souligné dans un article consacré aux attaques agricoles et à la question foncière en Afrique du Sud, que face à des menaces réelles ou irréelles pour leur vie et leurs biens, certains fermiers sud-africains ont développé une paranoia et une rhétorique raciste centrée autour de la théorie d'un « génocide blanc » présentant les meurtres sur les fermes comme des (par des noirs) et soutenus par le gouvernement (dirigé par des noirs) dans le but et de se saisir de leurs fermes.
Alessandra Griffa, Patric Hagmann, Marie Schaer, Emeline Mullier