Concept

Francoprovençal

Résumé
Le francoprovençal est une langue romane parlée en France, en Suisse et en Italie. C’est l'une des langues distinctes du groupe linguistique gallo-roman. L'expression peut induire en erreur car cette langue n'est pas un mélange de français et de provençal mais est située géographiquement entre les deux. Certains lui préfèrent donc le terme de romand tandis que d'autres privilégient arpitan. Le francoprovençal est considéré comme une langue bien distincte. Du fait de sa situation géographique, il possède néanmoins certains traits communs avec les langues d'oïl du Nord et avec l'occitan du Sud. Il intègre aussi des éléments des langues germaniques et italo-romanes. Le francoprovençal est répertorié dans l'atlas UNESCO des langues en danger dans le monde, ainsi que dans le rapport du parlement européen sur les langues menacées de disparition. vignette|Une catégorisation du francoprovençal (FP) par rapport aux langues romanes. La création de l’expression franco-provençal est due au linguiste italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 : Ce mot est désormais écrit en un seul mot, sans trait d’union, afin d'éviter la confusion et de souligner le caractère indépendant de cette langue. Le terme « provençal », au moment où Ascoli écrit ces lignes, ne se réfère pas uniquement à la langue de la Provence, mais à l'intégralité de la langue occitane. En effet, l'occitan, avant d’obtenir son nom de baptême définitif, en a reçu plusieurs : limousin puis provençal. La suppression du trait d’union, proposé au colloque de dialectologie francoprovençale de 1969 à l'université de Neuchâtel, traduit lexicalement la volonté de créer une identité propre et plus marquée ; elle vise également à éviter de suggérer que la langue se borne à une simple juxtaposition d'éléments issus des langues d'oïl et d'oc. C'est sous cette dénomination que cette langue est officiellement reconnue. Le terme romand pour désigner ce qui sera nommé francoprovençal par les linguistes est attesté depuis le (dans un document fribourgeois de 1424 qui autorise les notaires à « faire lettres en teif [= allemand] et en rommant ») ; il est fréquent dans des documents vaudois et fribourgeois des .
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