Concept

Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris

Résumé
Le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMD de Paris ou Conservatoire de Paris) est un établissement public à caractère administratif qui dispense un enseignement professionnel de la musique, de la danse et des métiers du son, partenaire de l'université Paris sciences et lettres. Il a dispensé jusqu'en et sa scission avec le Conservatoire national supérieur d'art dramatique un enseignement de l'art dramatique. Il abrite la médiathèque Hector-Berlioz. Louis XIV crée l’Académie royale de musique par lettres patentes du . L'Académie est rattachée à la Maison du Roi. Par ailleurs, par arrêt du Conseil d’État du roi du , l’École royale de chant et de déclamation est fondée, installée dans l’hôtel des Menus-Plaisirs, rue Bergère (actuellement rue du Conservatoire) à Paris, et placée sous la direction de François-Joseph Gossec. Ces deux institutions sont les premiers signes d'une volonté de structurer et de formaliser l'enseignement des arts dramatiques et musicaux. À l'École royale de chant et de déclamation, la Révolution ajoute en , sous l'impulsion de Bernard Sarrette, une École de musique municipale à partir du corps de musique de la garde nationale parisienne. Il s'agit de la première école d'instruments à vent, où se retrouvent les compositeurs Étienne Nicolas Méhul, Jean-François Lesueur et Luigi Cherubini, les clarinettistes Jean-Xavier Lefèvre et Charles Duvernoy, le flûtiste François Devienne, les cornistes Frédéric Duvernoy et Heinrich Domnich et les bassonistes Thomas Delcambre et Étienne Ozi. À ces deux établissements succède, le , la première ébauche d'un établissement unique consacré à la formation de musiciens : l', créé par décret de la Convention nationale et pourvu d'un budget distinct, sous la direction de François-Joseph Gossec auquel s'associe le poète Marie-Joseph Chénier. À peine deux ans plus tard, sur le rapport de Marie-Joseph Chénier, un ami de Bernard Sarrette, la Convention sous la présidence de Jean-Marie Heurtault de Lammerville décide, par la du , de créer l'établissement du Conservatoire de musique en lieu et place de l'Institut national de musique.
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