Master–slave morality

Master–slave morality (Herren- und Sklavenmoral) is a central theme of Friedrich Nietzsche's works, particularly in the first essay of his book On the Genealogy of Morality. Nietzsche argues that there are two fundamental types of morality: "master morality" and "slave morality". Master morality values pride, wealth, fame and power, while slave morality values kindness, empathy, and sympathy. Master morality judges actions as good or bad (e.g. the classical virtues of the noble man versus the vices of the rabble), unlike slave morality, which judges by a scale of good or evil intentions (e. g. Christian virtues and vices, Kantian deontology). For Nietzsche, a morality is inseparable from the culture that values it, meaning that each culture's language, codes, practices, narratives, and institutions are informed by the struggle between these two moral structures. Nietzsche defined master morality as the morality of the strong-willed. He criticizes the view (which he identifies with contemporary British ideology) that good is everything that is helpful, and bad is everything that is harmful. He argues proponents of this view have forgotten its origins and that it is based merely on habit: what is useful has always been defined as good, therefore usefulness is goodness as a value. He writes that in the prehistoric state "the value or non-value of an action was derived from its consequences" but that ultimately "[t]here are no moral phenomena at all, only moral interpretations of phenomena." For strong-willed men, the "good" is the noble, strong, and powerful, while the "bad" is the weak, cowardly, timid, and petty. The essence of master morality is nobility. Other qualities that are often valued in master morality are open-mindedness, courage, truthfulness, trustworthiness, and an accurate sense of one's self-worth. Master morality begins in the "noble man", with a spontaneous idea of the good; then the idea of bad develops as what is not good.

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Concepts associés (3)

Par-delà le bien et le mal

Par-delà le bien et le mal. Prélude d'une philosophie de l'avenir (Jenseits von Gut und Böse - Vorspiel einer Philosophie der Zukunft) est une œuvre du philosophe allemand Friedrich Nietzsche, publiée en 1886. Le livre paraît après Ainsi parla Zarathoustra et avant la Généalogie de la morale, « qui complète et éclaire » Par-delà le bien et le mal. Il comporte une préface, neuf parties et un postlude, Du haut des monts, qui est un poème. Les neuf parties sont composées de 296 aphorismes, une forme que Nietzsche privilégie habituellement.

Vertu

La vertu est l'excellence morale. Concept majeur de la philosophie, cette notion est également à l'intersection de la religion et de la politique. Un des objets majeurs de réflexion des philosophes, la vertu est polysémique et a été définie par de nombreux penseurs en des termes différents. En philosophie grecque classique, reprise par le judaïsme hellénisé et le christianisme, on distingue parmi toutes les vertus quatre vertus cardinales (du latin cardo, pivot) : la prudence, la tempérance, la force d'âme et la justice.

Friedrich Nietzsche

Friedrich Wilhelm Nietzsche ( ; souvent francisé en ), né le à Röcken en Prusse et mort le à Weimar en Saxe-Weimar-Eisenach, est un philosophe, critique culturel, compositeur, poète, écrivain et philologue allemand dont l'œuvre a exercé une profonde influence sur l'histoire intellectuelle contemporaine. Il commence sa carrière comme philologue classique avant de se tourner vers la philosophie. En 1869, à l'âge de 24 ans, il devient la plus jeune personnalité à occuper la chaire de philologie classique de l'université de Bâle.