La mélioïdose est une maladie infectieuse bactérienne. Elle est due à un bacille tellurique, le Burkholderia pseudomallei (ou bacille de Whitmore), un germe invasif transmis par voie aérienne ou cutanée. Sa période d'incubation varie entre deux jours et plusieurs années. La mélioïdose est une maladie orpheline, sévère, avec un taux de mortalité élevé. De plus, c’est une maladie à forte récurrence, c’est-à-dire que la tendance aux rechutes est élevée. Bien qu'elle puisse apparaître à tout âge, elle est plus présente chez les personnes âgées de 40 à 60 ans.
Le bacille responsable fut identifié pour la première fois en 1912 en Birmanie par un médecin militaire, le capitaine A. Whitmore et son assistant C.S. Krishnaswami dans des abcès d'opiomanes décédés.
La mélioïdose est endémique en Asie.
Trois formes cliniques sont décrites : les formes aiguës, chroniques, et latentes.
La forme aiguë de la mélioïdose présente des symptômes tels que des infections respiratoires.
Il existe deux types de mélioïdose sous forme aiguë. La première est la forme septicémique suraiguë, et la seconde est aiguë localisée.
La forme septicémique suraiguë est une maladie systémique. Le début est brutal, l’état général du malade est atteint. Une défaillance multi-viscérale s’installe à la suite d’un état de choc septique : insuffisance respiratoire, atteinte neurologique Se manifestant par une septicémie, elle est donc accompagnée de vomissements, fièvre élevée, diarrhées profuses, lésions cutanées et des abcès. La mortalité spontanée est inévitable.
La forme aiguë localisée quant à elle, vient de lésions suppurées. De manière générale, l’état du patient est déjà atteint et en dégradation. S’ajoute à cela un état de fièvre persistant et une détérioration des poumons : toux, expectoration purulente Cette forme de la mélioïdose s’apparente souvent à une tuberculose. Elle implique également de nombreux abcès aux niveaux viscéral abdominal, uro-génital, cutané et neurologique.
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