Linsoumission est l'acte d'une personne ou d'un groupe de personnes qui « manque de soumission, qui décide de ne point obéir », de celui qui n'accepte pas de se soumettre à l'autorité dont il dépend et qui refuse de la reconnaître.
L'insoumission est une forme de désobéissance civile et ses motivations peuvent être diverses : philosophique, politique, sociale, pacifiste, antimilitariste, etc.
Dans le domaine militaire, le terme désigne spécifiquement le refus d'un citoyen appelé au service militaire de répondre à la convocation et de se rendre dans son unité. En France, est qualifié d'insoumis celui qui n'a pas rejoint son corps trente jours après la date indiquée sur la feuille de route, dans le cas d'une affectation en métropole, et quarante-cinq jours dans celui d'une affectation à l'étranger, en Allemagne par exemple. C'est le bureau de recrutement des intéressés qui déclenche la procédure.
Selon E. Armand dans l'Encyclopédie anarchiste :
Au avant l'ère commune, les patriciens romains, grands propriétaires fonciers, font appel à la plèbe pour mener leurs guerres incessantes. En 494‐493, alors qu'une guerre contre les Volsques est imminente, la plèbe ne supporte plus l'esclavage pour dette qui lui est imposé.
Grâce à leur révolte, les plébéiens obtiennent un décret protégeant les soldats de l’emprisonnement et de la saisie de leurs biens et ils s’enrôlent alors avec ardeur.
Les refus de la plèbe se répètent plus tard.
Le régime nazi envoie les réfractaires dans des camps de concentration dès avant la Seconde guerre mondiale. Pendant celle-ci, il en fusille ou en décapite des milliers.
Insoumis (résistance)
En Belgique, Insoumis fait référence à un journal clandestin durant la Seconde Guerre mondiale, puis à un mouvement armé de la résistance intérieure belge.
thumb|290px|right|L'affiche du Groupe des conscrits de la Fédération communiste anarchiste, octobre 1912.
Le 20 février 1891, à Saint-Denis, Élisée Bastard participe à un refus collectif du tirage au sort pour la conscription.