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Un modèle climatique est une modélisation mathématique du climat dans une zone géographique donnée. Historiquement, le premier modèle atmosphérique date de 1950, et a été testé sur le premier ordinateur existant, l'ENIAC. À la date du sixième rapport d'évaluation du GIEC (2021), autour de 100 modèles indépendants étaient utilisés par 49 différents laboratoires de climatologie à travers le monde. Les modèles varient en complexité. Les plus simples permettent de faire des simulations couvrant de plus larges domaines et étendues de temps. Les plus complexes permettent d'éviter certaines simplifications et peuvent potentiellement mieux approcher la réalité mais sont plus coûteux en puissance de calcul. Par contre, ces modèles ne permettent actuellement pas de faire des simulations sur plusieurs décennies. Il existe différents types de modèles allant d'un simple bilan énergétique aux modèles du système Terre globaux représentant de façon complexe les différentes composantes du système Terre - atmosphère, océan, glace de mer, biosphère continentale, etc - et leurs interactions. Parmi les modèles détaillés dans le rapport du GIEC, on trouve: Les modèles couplés océan-atmosphère. Ces modèles représentaient l'essentiel des modèles utilisés et évalués dans le rapport du GIEC. Ils sont constitués de plusieurs modèles (un modèle d'océan, un modèle d'atmosphère, un modèle de glace de mer, un modèle représentant les continents (végétation, ruissellement, etc.)) qui échangent leurs informations (couplage). Par exemple, les températures de surface atmosphériques, calculées par le modèle d'atmosphère, servent de données d'entrée au modèle d'océan pour le calcul des températures de surface océanique et vice-versa. Ces modèles sont toujours très utilisés aujourd'hui. Les modèles du système Terre. Ces modèles sont le développement des modèles couplés océan-atmosphère, auxquels est ajoutée la simulation des cycles biogéochimiques. Ils constituent aujourd'hui les outils les plus complets pour la réalisation des projections climatiques pour lesquelles les rétroactions liées aux cycles biogéochimiques sont importantes.
Michael Lehning, Dylan Stewart Reynolds, Michael Haugeneder
Julia Schmale, Jakob Boyd Pernov, Jules Gros-Daillon