Concept

Mosaïque byzantine

Résumé
thumb|right|Christ trônant au milieu des disciples, mosaïque paléochrétienne, abside de l’basilique Santa Pudenziana (Rome), vers 420. La mosaïque byzantine est un art sacré qui utilise la mosaïque dans des lieux de culte, dont l’apogée se situe entre les dans l'Empire byzantin, et qui plonge ses racines dans une longue tradition venue de la Grèce antique et de Rome. Dès les débuts de l'architecture paléochrétienne à Rome et dans tout l'Empire romain à partir du , les artistes chrétiens adoptèrent et adaptèrent la tradition artistique romaine pour dépeindre les scènes de la vie religieuse et de la Bible, ornant notamment les murs et les voûtes des églises. Après la scission de l'Empire romain, l'Empire romain d'Orient n'était au début que l'héritier de cette tradition romaine. Mais alors que cette art perdit de sa vigueur en Occident après la chute de l'Empire romain d'Occident en 476, les artistes byzantins continuèrent de développer cet art et devinrent renommés pour leur technique et leur inspiration. On retrouve ensuite leur influence au en royaume normand de Sicile, à Venise, à Rome et d’autres villes de l’ancienne Italie byzantine, et plus tard en Russie, en Ukraine et d’autres pays du monde orthodoxe. L’art de la mosaïque s’estompa au cours de la Renaissance, quoique divers artistes comme Raphaël continuèrent à pratiquer les anciennes techniques. Hors de l’Empire byzantin, ces techniques furent adoptées à la fois par des artistes juifs pour la décoration des synagogues et par des artistes musulmans pour celle des mosquées et des palais. Elle eut une influence considérable sur les débuts de l’art musulman et on peut la retrouver dans nombre d’édifices prestigieux comme le dôme du Rocher à Jérusalem et la mosquée des Omeyyades à Damas. Elle tomba toutefois en désuétude dans le monde musulman après le . thumb|left|Scène de chasse provenant de la « Maison de l’enlèvement d’Hélène » à Pella, ancienne Macédoine, fin du Les premiers exemples de mosaïques réalisées avec des pierres de couleur, des coquillages et de l’ivoire proviennent d’un temple situé à Abra en Mésopotamie et auraient été exécutés dans la deuxième moitié du troisième millénaire av.
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