Concept

Buisson ardent (Bible)

Résumé
Le Buisson ardent est, dans la tradition biblique, la révélation du Dieu Eternel à Moïse dans le pays de Madian. Lors de ce passage, YHWH l’appelle de l’intérieur d'un buisson qui brûle sans jamais se consumer. Dieu se donne également un nom ineffable qu'il confie à Moïse. Cette théophanie a lieu sur le mont Horeb et est relatée dans le Livre de l'Exode, chapitre 3. L'arbuste présenté au monastère Sainte-Catherine du Sinaï comme étant le « Buisson ardent » de la Bible est une ronce de l'espèce Rubus sanctus, ou « mûrier sauvage ». vignette|droite|Sébastien Bourdon, Le Buisson ardent. Le texte se trouve dans le Livre de l'Exode. L'histoire du buisson ardent est un récit de vocation qui montre Moïse dans une situation on ne peut plus ordinaire, celle d'un berger qui fait paître le petit bétail. Les phénoménologues qui lisent ces textes soulignent le fait qu'il s'agit d'une théophanie. Dans le récit littéraire du buisson ardent, le rédacteur biblique opère un procédé de style appelé paronomase, qui consiste en un rapprochement graphique et sonore entre le buisson (« senèh » en hébreu) et la montagne du Sinaï (« sny » en hébreu, lui-même issu de l'סֶ֫נֶּה : ). Il a ainsi pour but de relier la théophanie du buisson ardent (passage qui est un assemblage de sources littéraires élohiste et jahviste mettant en scène Dieu identifié au feu) à celle de la péricope du Sinaï (texte de traditions yahviste et élohiste mêlées à quelques éléments deutéronomistes mettant en scène l' avec Dieu se manifestant sous forme de nuée). Le midrash Exode Rabba souligne la fonction pastorale de Moïse auquel l'ange du Seigneur apparaît dans une flamme du buisson, le terme de étant une glose pour éviter l’idée que Moïse aurait pu voir YHWH. Les commentaires rabbiniques considèrent que cet épisode sert à préparer la révélation « nom propre » de Dieu, YHWH aux versets 14 (qui est une interpolation pour expliquer le nom) et 15. Ils indiquent que ce nom procède d'un savant assemblage sémiotique combinant plusieurs temps du verbe être (אהיה, « hayah »).
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