Ulva (Ulbha en gaélique écossais) est une île écossaise de l'archipel des Hébrides intérieures, proche de la côte ouest de Mull. Il existe plusieurs villages en ruine sur l'île ; le plus connu en est Ormaig. L'île, autrefois détenue par la famille Howard, du nord de l'Angleterre a été rachetée par cinq de ses six habitants (le sixième étant le vendeur, Jamie Howard). Le gentilé les désignant est Ulbach (pluriel Ulbhaich en gaélique). L'origine du nom d'Ulva est incertaine. Dès le , Samuel Johnson supposait que l'origine du nom n'était pas gaélique Le nom anglais « Ulva » est directement issu du gaélique écossais Ulbha, qui pourrait avoir pour origine le vieux norrois et signifierait « l'île du loup ». Cependant, il n'est pas certain que la racine Ulfr du norrois se réfère à l'animal lui-même, peut être en raison de la forme de l'île, ou au nom d'un individu. Le site officiel de l'île et le livre de voyage écrivent ainsi qu'un « éclaireur envoyé à terre depuis la chaloupe aurait parlé de Ullamhdha, en viking pour la demeure de personne ». Cependant, ullamhdha ne vient pas du norrois mais serait le terme en gaélique signifiant être prêt. Ainsi, une autre interprétation est que l'éclaireur aurait dit ullamh dha en gaélique, signalant ainsi que l'île était prête à être occupée. Le Old Statistical Accounts of Scotland, publié en 1791 et 1792 par John Sinclair, mentionne une alternative avec l'étymologie populaire ullam-àth, prononcé oulive ah et signifiant « gué prêt » en gaélique. Ceci peut faire référence soit à l'étendue de terre la reliant à l'île voisine de Gometra à marée basse, soit au bras de mer d'Ulva que le bétail devait parfois traverser. En , Jamie Howard, descendant d'une famille aristocratique propriétaire de l'île depuis des décennies, met celle-ci en vente pour la somme de 4,25 millions de livres (4,77 millions d’euros). Craignant que Ulva soit rachetée par des magnats venus de Russie ou du Moyen-Orient et que ces potentiels acheteurs ne les expulsent, les cinq autres insulaires s'organisèrent pour s'en porter acquéreur.