Résumé
Longtemps, les traitements conservateurs des bois n'ont pas fait appel à des produits chimiques (fongicides, algicides, ou insecticides). Les traitements conservateurs des bois sont aujourd'hui nombreux. Ils se font par application externe, imprégnation, chauffage Ce sont des traitements: physiques (séchage, rétification, traitement thermique) par des produits naturels (huile de lin, vernis de gomme-laque, cire d'abeille, colophane...) ou par des produits chimiques (pesticides à base de métaux lourds (cuivre, arsenic, chrome, plomb...) et/ou de molécules synthétisées par la chimie organique) Certains de ces produits posent des problèmes non résolus de toxicité, rémanence (polluants organiques persistants) et devenir en fin de vie des matériaux traités. Ce sont des sources possibles de ce qu'on appelle Pollution intérieure et d'intoxication des bricoleurs, artisans ou ouvriers professionnels devant travailler (percer, scier, poncer) des bois pré-traités (dont les déchets sont parfois à considérer comme déchets toxiques) Théophraste (371-287 avant J.-C.) a dressé une liste de bois durables. Le chêne est en Europe l'essence la plus utilisée sous le rapport de la durabilité. On croyait également que la saison d'abattage des arbres ou les phases de la lune influençaient la durabilité naturelle du bois (Indian Rig-Véda, 1000-400 avant J.-C.; Hésiode, environ 700 avant J.-C. et Confucius, 551-479 avant J.-C.), mais les connaissances actuelles n'accordent la plupart du temps aucune ou peu d'importance à ces critères. Des recommandations ont également été émises concernant l'écorçage et le stockage à l'air libre des grumes ou dans l'eau afin de minimiser les attaques de ravageurs et d'empêcher les fentes: un bois complètement immergé et imbibé d'eau (conditions anoxiques) se conserve de manière illimitée ; depuis le néolithique, les établissements lacustres expérimentent quotidiennement cette capacité de l'eau ; les constructeurs de navires savaient également depuis une période indéterminée, que les parties immergées de la coque sont protégées des attaques fongiques.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.