Un travailleur indépendant, ou travailleur autonome au Canada, est à la fois entrepreneur, propriétaire (de ses moyens de production) et son propre employé (sans être pour autant salarié). Il est maître de ses décisions concernant son travail mais doit toutefois s'adapter aux demandes de sa clientèle.
Le terme anglais « freelance » est aussi utilisé, notamment dans les services intellectuels.
La progression du nombre de travailleurs indépendants dans les sociétés occidentales depuis le milieu des années 2000 transforme le marché du travail.
Parmi les travailleurs indépendants se trouvent de plus en plus de freelances qui opèrent en particulier dans le domaine des services intellectuels.
La progression du nombre de freelances dans les sociétés occidentales est considérée comme un phénomène de société aux conséquences multiples sur le marché du travail.
En France, en 2019, 90 % des freelances déclarent avoir choisi ce statut et 88 % ne souhaitent pas revenir à une activité salariée à temps plein.
En 2020, on compte près de 1,2 million de freelances en France. En dix ans, cela représente une augmentation de 110 %.
Le cabinet McKinsey estime que 20 à 30 % de la population en âge de travailler aux États-Unis et en Europe ( de personnes) tirerait ses revenus en indépendant (au sens large, professions libérales incluses).
Selon l'EFIP, le nombre de freelances s'établirait à en Europe, soit environ 25 % des actifs.
Le nombre de travailleurs indépendants en France est évalué à 3,1 millions par l'INSEE en 2016, soit 12 % des personnes en emploi.
L'INSEE, dans un « panorama de l’emploi et des revenus des non-salariés », détaille au les chiffres des indépendants.
En Europe, il existe quelques organisations de défense des travailleurs indépendants, dont la Confédération européenne des indépendants, plus ou moins reconnues par les instances européennes, qui jouent généralement un rôle de groupe de pression.
Le travailleur indépendant doit être enregistré en tant qu'entreprise, puisqu'il émet des factures.