The New Church, Nouvelle Église ou Église swedenborgienne est une dénomination chrétienne inspirée par les écrits du scientifique et mystique suédois Emanuel Swedenborg (1688–1772). Les organisations swedenborgiennes reconnaissent ce qu'elles croient être la nature universelle de l'Église de Dieu : tous ceux qui font le bien conformément à la vérité de leur religion seront acceptés au ciel, puisque Dieu est la bonté même. Faire le bien permet de faire un avec Dieu. Bien que Swedenborg ait parlé dans ses ouvrages d'une "Nouvelle Église" qui serait basée sur la théologie, il n'a jamais tenté d'établir une telle organisation. En 1768, un procès pour hérésie a lieu en Suède contre les écrits de Swedenborg et deux hommes qui les ont promus. Le procès demande si les écrits théologiques de Swedenborg sont conformes à la doctrine chrétienne. Une ordonnance royale de 1770 déclare que ses écrits étaient « manifestement erronés » et ne devaient pas être enseignés. Les partisans cléricaux de Swedenborg reçoivent l'ordre de cesser d'utiliser ses enseignements et les douaniers doivent confisquer ses livres. Swedenborg supplie le roi pour obtenir sa grâce et sa protection dans une lettre d'Amsterdam. Une nouvelle enquête débute et est abandonnée en 1778. Au moment de la mort de Swedenborg, peu d'efforts ont été faits pour établir une église organisée. Le 7 mai 1787, 15 ans après sa mort, le mouvement de la New Church est fondé en Angleterre - où Swedenborg s'est souvent rendu et où il est mort. En avril 1789, la première Conférence générale de la New Church a lieu à Great Eastcheap, Londres. Ces nouvelles idées arrivent aux États-Unis par des missionnaires, dont John Chapman (Johnny Appleseed). Les premiers missionnaires se rendent également en Afrique. Swedenborg a écrit que la « race africaine » était « plus éclairée que les autres sur cette terre, car elle est telle qu'elle pense plus intérieurement, et ainsi reçoit les vérités et les reconnaît ». Les swedenborgiens intègrent les convertis africains affranchis dès 1790.