En Australie, le bouddhisme est une religion minoritaire mais en forte croissance. Le recensement de 2006 indiquait 2,1 % de bouddhistes déclarés en Australie soit personnes. D'après le recensement de 2001, 1,9 % de la population australienne se déclarait bouddhiste. Toujours d'après ce recensement, le bouddhisme est la religion dont la croissance est la plus rapide, puisque le nombre de personnes se déclarant bouddhistes a crû de 79 % depuis le recensement précédent, en 1996, et a également crû de 0,2 % entre 2001 et 2006. Le bouddhisme est, de ce fait, la seconde religion en Australie après le Christianisme. La première mention de personnes de foi bouddhiste, en Australie, date de 1848. Cependant, certains anthropologues supposent qu'il a pu y avoir des contacts antérieurs ; dans le livre Aboriginal Men of High Degree, A.P. Elkin cite ce qu'il pense être des preuves que des marchands indonésiens avaient fugacement introduit le bouddhisme et l'hindouisme dans des zones voisines de ce qui deviendra Dampier, de nos jours, en Australie-Occidentale. La théorie d'Elkin se fonde avant tout sur ce qu'il perçoit comme un lien entre des idées aborigènes et bouddhistes comme la réincarnation. D'après Elkin, ces marchands provenaient de la ville de Makassar dans le sud de Célèbes. D'autres conjectures se rattachent aux objets chinois trouvés dans le nord de l'Australie et qui remonteraient au , bien que ces objets aient pu être introduits beaucoup plus tardivement en Australie, par le commerce plutôt que par l'exploration (cf. les controverses sur les voyages de l'amiral chinois Zheng He). En 1848, le premier grand contingent de Chinois qui vint s'installer en Australie le fit dans le cadre de la ruée vers l'or australienne. Le but de la plupart de ces Chinois était de rester brièvement afin de faire fortune plutôt que de s'installer durablement dans le pays. En 1856, un temple fut construit à Melbourne par l'association des Chinois originaires de Sì Yì (四邑).